C’est ce qu’a déclaré Daniel B. Lafrenière1 lors du 4e Forum international des travailleuses et travailleurs LGBTI2 (lesbiennes, gais, bisexuels, trans, intersexes), le 30 octobre dernier.

Tout au long de la journée, des membres de syndicats de nombreux pays sont venus témoigner du travail entrepris dans la lutte pour le respect des droits des travailleuses et travailleurs LGBTI. Une lutte qui a débuté il y a environ 50 ans. En 1973, par exemple, des travailleurs homosexuels allemands ont manifesté, masqués, pour ne pas être reconnus et risquer de perdre leur emploi.

Un long chemin a été parcouru depuis ce temps dans la reconnaissance des droits des LGBTI, mais il reste encore beaucoup de chemin à faire. En France, par exemple, des groupes de droite dénoncent les cours d’éducation sexuelle. Dans de nombreux pays, des travailleuses et travailleurs risquent de perdre leur emploi s’ils font leur coming-out... et il y a encore des pays où les personnes homosexuelles risquent la peine de mort.

Le Forum s’est terminé sur des discussions autour de propositions d’actions qui seront relayées au congrès de l’Internationale des Services publics qui débute aujourd’hui ainsi qu’à l’Internationale de l’Éducation.


1 Daniel B Lafrenière est le porte-parole de l’Internationale de l’Éducation (IE) et secrétaire-trésorier de la CSQ.
2 Cet événement est organisé conjointement par l’Internationale des Services Publics et l’IE.