« J’ai rencontré des personnes qui ont eu la vie sauve grâce aux Auberges du cœur », raconte l’animatrice télé bien connue du grand public et porte-parole de cet organisme qui vient en aide aux jeunes en difficulté et sans-abri.
Chaque année, plus de 3 500 personnes âgées de 12 à 30 ans cognent à la porte de l’une des trente maisons d’hébergement des Auberges du cœur à travers le Québec. Là, elles reçoivent soutien et encadrement pour favoriser leur réintégration familiale, sociale et scolaire. Elles y trouvent également de l’espoir.
« Quand les jeunes atterrissent dans une Auberge, ils sont pas mal écorchés. Le fait que des intervenantes et intervenants leur font confiance et se soucient d’eux leur donne une raison de vivre et les encourage à continuer », ajoute Marie-Claude Barrette.
Un filet de sécurité
Il arrive que les mailles du filet social soient trop grandes pour certains jeunes qui finissent par passer à travers. « L’organisme, c’est un deuxième filet tissé serré. Le personnel qui y travaille met tout en œuvre pour protéger les jeunes et les aider à reprendre leur vie en main », explique la porte-parole. Les Auberges du cœur ont d’ailleurs comme mission d’aider les jeunes à sortir de l’errance et à s’investir dans un projet de vie.
Ça passe par les études
Très souvent, celles et ceux qui font un séjour dans une Auberge constatent que la vie risque d’être difficile sans diplôme. C’est ce qui les motive généralement à reprendre les cours.
L’organisme privilégie d’ailleurs le retour aux études comme voie d’avenir. « Un diplôme apporte autonomie et fierté », croit Marie-Claude Barrette.
Selon l’animatrice, les membres du personnel enseignant, comme les intervenantes et intervenants, sont des porteurs d’espoir. Ils peuvent apprendre aux jeunes à aimer l’école et à développer une certaine confiance en leur capacité. Et pour les décrocheurs, « savoir qu’une personne croit en eux, c’est le moteur d’une vie. Tout commence par là! », conclut-elle.