Le 25 novembre et le 6 décembre sont deux dates à retenir. La première a été proclamée Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, qui commémore l’assassinat politique et sexiste en 1960 des sœurs Patria, Minerva et Maria Teresa Mirabal. Ces militantes d’origine dominicaine se sont opposées au régime du dictateur Trujillo.

Quant au 6 décembre, Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes au Québec, il commémore le meurtre des 14 jeunes femmes de Polytechnique, commis en 1989. Plus de 30 ans nous séparent de cet événement tragique, où ces femmes ont perdu la vie pour la seule raison qu’elles étaient des femmes étudiantes visant des carrières à prédominance masculine.

Pour ne jamais oublier

En France, 121 meurtres de femmes ont été commis en 2018. Des groupes se sont levés pour dénoncer ces féminicides. Au Canada, où la population est deux fois moins nombreuse, on compte 145 meurtres de femmes pour la même période.

Il importe de se rappeler ces événements ainsi que les violences qui ont toujours cours à l’égard des femmes, parce qu’elles sont des femmes.

  • Rappelons-nous qu’à ce jour, 18 féminicides ont été commis au Québec au cours de l’année 2021;
  • Rappelons-nous le rapport de l’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones qui qualifie d’un génocide l’assassinat et la disparition de centaines, voire de milliers, de femmes autochtones;
  • Rappelons-nous Joyce Echaquan;
  • Rappelons-nous qu’aujourd’hui, l’endroit le plus dangereux pour les femmes demeure leur propre domicile;
  • Rappelons-nous que chaque heure, c’est environ six femmes qui sont tuées par une personne qu’elles connaissent;
  • Rappelons-nous l’attaque au camion-bélier de Toronto par un membre des Incel (Involountary Celibates ou célibat involontaire), tuant dix personnes et en blessant seize autres, avec pour motivation première la haine des femmes.

Les 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes doivent nous rappeler que cette violence est toujours d’actualité, ici aussi, au Québec. Il importe d’agir collectivement pour l’enrayer.

Connaissez-vous le signe d’appel à l’aide?

Ce signe a été médiatisé partout dans le monde afin de donner un moyen de signifier un appel à l’aide.

Si vous avez besoin d’aide, utilisez-le. Si vous voyez quelqu’un qui fait se signe, informez-vous de manière sécuritaire de l’aide dont elle a besoin.

Pour plus d’information sur ce signe d’appel à l’aide, visitez le site de la Fondation canadienne des femmes.

Campagne 2024

Vignettes téléchargeables à partager:

 

Pour obtenir de l’aide :

SOS violence conjugale
1-800-363-9010 (24/7)
438-601-1211 – texto
https://sosviolenceconjugale.ca/fr

Viol – Secours
Région de Québec : 418-522-2120
Extérieur de la région de Québec : 1-888-933-9007
https://www.violsecours.qc.ca/je-suis-victime

Consultation juridique gratuite
https://www.rebatir.ca/

Campagne de sensibilisation pour démystifier la violence conjugale
https://maisons-femmes.qc.ca/campagnes-de-sensibilisation/la-violence-conjugale-dans-tous-ses-etats/

Pour de la sensibilisation en milieu de travail
http://reperezlessignes.maisonsmc.org/?fbclid=IwAR12cz9fayxDFqwy9GHiMcIAmDpEv9t5ms3zuXzBG5_7uh9lV7YciIC5lJg#lp-pom-block-489

Ressources d’hébergement
https://maisons-femmes.qc.ca/maisons-membres/
https://fmhf.ca/maisons-membres/