Travail

Alors que la version finale du Règlement sur les mécanismes de prévention et de participation en établissement a été adoptée à l’unanimité par le conseil d’administration (CA) de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), les représentantes et représentants syndicaux qui y siègent déplorent, dans une lettre ouverte, la lenteur du Conseil des ministres à entériner ce règlement essentiel à la protection des travailleuses et des travailleurs.

Le règlement conclu entre le Front commun et le gouvernement, lors de la négociation du secteur public, a permis de réduire l’écart salarial et l’écart de la rémunération globale entre les travailleuses et les travailleurs des services publics et les autres personnes salariées du Québec. C’est ce que confirment les données présentées par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) dans son rapport Rémunération des salariés – État et évolution comparés 2024 rendu public le 28 novembre.

Les travailleuses et les travailleurs sont les meilleures personnes pour identifier les risques dans leur milieu de travail et ils doivent être impliqués dans les mesures de correction pour assurer leur efficacité. Ce sont là deux des postulats de base de la Loi sur la santé et la sécurité du travail du Québec. Si les personnes représentantes en santé et sécurité du travail (SST) savent bien identifier les risques, elles manquent toutefois souvent d’écoute de la part de leurs employeurs.

Les négociations en vue du renouvellement d’une convention collective ne se déroulent malheureusement pas toujours bien et c’est justement ce qui arrive aux employés des magasins et des bureaux de la Société des alcools du Québec (SAQ). En solidarité avec ces travailleuses et ces travailleurs, la CSQ invite la population à ne pas franchir les lignes de piquetage.

Le président de la CSQ, Éric Gingras, vient tout juste d’être nommé membre du conseil d’administration de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) par le Conseil des ministres. La Centrale obtient ce siège Après de nombreuses années de représentation, faisant valoir son leadership et sa représentativité comme organisation syndicale du secteur public.