Syndicalisme

Gel d’embauche au collégial, gel de recrutement pour le personnel de soutien et le personnel professionnel dans les centres de services scolaires, coupes en francisation, raz-de-marée trumpiste lors des élections américaines et baisse d’ensoleillement…, tous les ingrédients d’une potentielle déprime saisonnière étaient réunis lors du dernier Réseau des jeunes de la CSQ. Or, c’est sous le signe de l’espoir que les participantes et participants se sont réunis les 7 et 8 novembre derniers.

Le président de la CSQ, Éric Gingras, était de passage dans un cours universitaire en science politique, le 5 novembre dernier, où il a échangé avec des étudiantes et étudiants curieux et inspirants.

Les négociations en vue du renouvellement d’une convention collective ne se déroulent malheureusement pas toujours bien et c’est justement ce qui arrive aux employés des magasins et des bureaux de la Société des alcools du Québec (SAQ). En solidarité avec ces travailleuses et ces travailleurs, la CSQ invite la population à ne pas franchir les lignes de piquetage.

« Que veulent les syndicats? », aurait demandé un président américain à Samuel Gompers, pionnier du mouvement ouvrier. Sa réponse : « Plus! ». Cet écho résonne encore aujourd’hui, alors que l’avantage de la syndicalisation, malgré un léger déclin, est toujours palpable.

De passage en Gaspésie la semaine dernière, le président de la CSQ, Éric Gingras, est allé à la rencontre de militantes et militants des réseaux scolaire, collégial et de la santé, notamment à l’occasion de deux rassemblements, à Gaspé et à Paspébiac.