La CSQ recommande d’aller plus loin pour les victimes
« Ce projet arrive à un moment décisif où la société québécoise doit prendre un nouveau virage dans le traitement de la violence à caractère sexuel. Les rapports rédigés sur le sujet ont conclu qu’il est temps de changer les pratiques et les procédures, jugées trop longues et complexes pour les victimes qui souhaitent porter plainte, sortir de l’isolement et prendre la parole. En ce sens, le projet de loi no 42 fait un pas en avant. Mais il demeure perfectible, notamment quant à la simplification des façons de porter plainte. Le projet de loi introduit aussi différentes définitions et notions de violence, ce qui a pour effet de diluer la cohérence du cadre juridique et du processus de recours », a souligné d’entrée de jeu Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), en commission parlementaire sur le projet de loi no 42.