Communiqués de presse

Consultée aujourd’hui lors de la commission parlementaire portant sur le Régime de rentes du Québec (RRQ), la CSQ rappelle son objection à retarder l’âge minimal de la retraite, qui passerait de 60 ans à 62 ou 65 ans. Elle s’oppose également à ce que le régime à prestations déterminées soit fondamentalement transformé pour permettre une réduction de rentes de retraite ou sa non-indexation en fonction de la santé financière du régime.

Interpellée par l’ampleur du chantier découlant du projet de loi no 3, Loi sur les renseignements de santé et de services sociaux et modifiant diverses dispositions législatives, la CSQ demande que toutes les précautions nécessaires soient prises pour assurer le respect des droits fondamentaux de toutes et tous. Elle a déposé, hier, un mémoire en ce sens à la Commission des finances publiques dans le cadre des consultations tenues par le ministre de la Cybersécurité et du Numérique, M. Éric Caire.

La CSQ réagit favorablement aux annonces faites ce matin par le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, mais insiste sur le fait qu’il manque tout de même des éléments en lien avec les services aux élèves et la pénurie qui affecte tous les corps d’emplois, incluant le personnel de soutien scolaire et les professionnels de l’éducation.

Le Front commun rejette unanimement les offres initiales déposées par le Conseil du trésor le 15 décembre dernier dans le cadre des négociations pour le renouvellement des conventions collectives du secteur public, dont des augmentations salariales de 9 % sur 5 ans. D’une seule voix, les instances respectives de la CSN, de la CSQ, de la FTQ et de l’APTS ont jugé ces propositions gouvernementales carrément insuffisantes pour résoudre les graves difficultés qui minent les services publics.

Les membres du SIIIAL-CSQ jugent leurs conditions de travail inhumaines alors qu’elles évaluent à une note de 5,3 sur 10 le niveau d’humanité de leur milieu de travail au CISSS de Laval.