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En mode vêtements
Les vêtements font souvent les manchettes : le masque en est un bel exemple. Ils sont aussi la source de jolies tournures, bonnes ou mauvaises. -
Apporter et emporter
Lorsqu’on transporte quelque chose, est-ce qu’on l’apporte ou on l’emporte? -
La FPPC-CSQ annonce la création par le Conseil du trésor d’une nouvelle catégorie d’emplois : conseillère ou conseiller pédagogique du collégial
À la suite des travaux d’un comité sous la responsabilité du Conseil du trésor du Québec (CT), émanant de l’annexe « P » de la convention collective 2015-2020 de la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ), la FPPC-CSQ est fière d’annoncer que le CT accepte de scinder la catégorie d’emplois de conseillère ou conseiller pédagogique (CP), présentement commune aux secteurs scolaire et collégial, afin de créer une nouvelle catégorie d’emplois : conseillère ou conseiller pédagogique du collégial. -
Condition
Le terme condition médicale, ou condition, est un calque de l’anglais lorsqu’il est utilisé pour parler de l’état de santé, de la santé, d’un problème de santé, d’un problème médical ou de la maladie d’une personne. Notons qu’en français, condition n’a pas le sens de « problème ». -
Féminicides : combien de femmes doivent être sacrifiées pour qu’on réagisse?
Il y a un an, l’AREQ-CSQ sortait publiquement pour demander qu’on enraye les féminicides une fois pour toutes, dans une lettre ouverte parue dans plusieurs médias : Prenons enfin le féminicide au sérieux! Depuis? On voit croître les féminicides, des femmes de tous âges et origines pour qui des hommes se sont donné le droit de leur enlever la vie. Si le meurtre des femmes était une pandémie, le Québec serait en zone rouge. Pourtant non, rien. Le gouvernement réfléchi. Encore dans les derniers jours, une femme aînée a été assassinée avec sa fille. Ce n’est plus le temps de réfléchir, agissons! -
Plaidoyer pour la vaccination du personnel de l’éducation
Monsieur le Ministre de l’Éducation, Nous partageons toutes et tous la même priorité de maintenir les écoles ouvertes et de faire revenir les élèves sur les bancs de l’école à temps plein pour garantir leur réussite éducative. Cependant, le prix à payer ne doit pas être celui de la sécurité et de la santé du personnel de l’enseignement privé. -
Avoir déjà vu neiger
La neige est source de fascination et a donné naissance à un vocabulaire imagé. Le scots, un dialecte régional d’Écosse parlé par 1,6 million de personnes, compte à lui seul 421 mots pour la décrire, ce qui constitue un record. -
Projet de loi no 59 : un sérieux coup de barre est nécessaire
La santé et la sécurité du travail devraient être une priorité pour toute société moderne. C’est avant tout une question de dignité humaine : personne ne devrait perdre sa vie à la gagner ni y laisser une partie de sa santé physique ou mentale. De la même manière, une victime de lésion professionnelle doit pouvoir facilement accéder aux droits et protections qui lui sont dévolus afin de réparer ces lésions et leurs conséquences, en respect du contrat social d’abandonner son droit de poursuite judiciaire. -
Une semaine de relâche plus que méritée!
Dans quelques jours commence la semaine de relâche pour le personnel de l’éducation des secteurs privé et public. Ce répit est toujours fort apprécié, mais encore plus cette année. -
Biaisé
L’adjectif biaisé est employé correctement lorsqu’il a le sens de « détourné, déformé, fallacieux, légèrement faussé par rapport à la réalité ». Un sondage, un estimateur, un débat ou un résultat, par exemple, peuvent être biaisés. -
Socialiser les pertes et privatiser les profits, non merci !
Dans une lettre ouverte publiée le 10 février dernier, l’actuaire Bruno Gagnon de l’Institut canadien des actuaires (ICA) avance que la mise sur pied d’un régime public universel d’assurance médicaments « n’est pas le plus efficace » et propose, grosso modo, d’étendre le régime hybride québécois (public-privé) à l’ensemble du Canada. On peut comprendre l’intérêt de l’auteur à défendre les profits des compagnies d’assurances, mais cette proposition n’est pas celle souhaitée par la très grande majorité des Québécois et des Québécoises. -
Prédire et prévoir
Lorsqu’il est question d’avenir, lequel de ces deux verbes convient le mieux? L’Office québécois de la langue française nous l’explique bien. La première nuance se situe dans les éléments qui les composent. Dans prévoir, il y a voir alors que dans prédire, il y a dire. Dans les deux cas, on voit dans l’avenir, mais prédire implique en plus d’annoncer ce que l’on voit.