Sherbrooke, le 6 décembre 2019. – Insatisfaits devant la lenteur des négociations pour le renouvellement de leur convention collective, les membres du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université de Sherbrooke (SCCCUS-CSQ), affilié à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), ont déposé ce matin une demande de conciliation.
Face au refus catégorique de nos propositions visant à augmenter la participation des membres du SCCCUS à la vie universitaire, à l’absence de discussion sur les enjeux pécuniaires, malgré nos demandes répétées, et au dépôt surprise de nouveaux textes près d’un an après la présentation de nos demandes initiales, force est de constater que l’Université n’a pas une volonté sincère d’améliorer les choses.
Président du SCCCUS-CSQ, Vincent Beaucher rappelle que les négociations avec l’employeur ont débuté il y a plus d’un an et qu’elles n’ont guère avancé depuis cette date.
« Plutôt que de vouloir améliorer les choses, l’Université souhaite accentuer son droit de gérance et repousser aux calendes grecques l’obtention d’une entente avec son syndicat le plus populeux en demeurant intraitable sur des propositions que nous jugeons insultantes. Les similitudes avec la négociation de 2014 sont frappantes. Si l’Université a une volonté sincère, c’est visiblement celle de répéter l’histoire », déplore le leader syndical.
« Nous souhaitons que la nomination d’une personne conciliatrice soit faite pour amorcer rapidement le processus qui nous mènera à un règlement à la hauteur du rôle que portent nos membres dans l’institution. J’en profite aussi pour suggérer aux dirigeants de prendre le temps des fêtes pour adopter une approche honnête, respectueuse et proactive dans cette conciliation », renchérit monsieur Beaucher.