Montréal, le 15 juin 2017. – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) salue la décision du Sénat de ne plus insister sur les amendements qu’il avait apportés au projet de loi C-4 abolissant C-377 et C-525.
« Nous ne pouvons qu’applaudir la fin de ce long processus législatif. Ces lois injustes et antisyndicales remettaient en question la légitimité et la probité des organisations syndicales, alors que les motifs pour le faire n’étaient basés que sur des faussetés. Maintenant que ces lois sont abrogées, les organisations syndicales pourront continuer à jouer leur rôle dans la société », déclare Louise Chabot, présidente de la CSQ.
Rappelons que C-377 imposait de lourdes obligations de divulgation aux organisations syndicales sous prétexte d’une plus grande transparence, alors que ce n’était pas imposé aux organisations patronales. Pour sa part, C-525 modifiait le processus d’accréditation afin de rendre le vote secret obligatoire dans tous les cas, ce qui mettait à la disposition de l’employeur une période de temps supplémentaire pour exercer des pressions telles que de l’intimidation, des menaces de congédiement ou des représailles.
« La victoire d’aujourd’hui appartient à l’ensemble du mouvement syndical, qui a su s’unir pour faire face à ces attaques sans précédent pour les organisations qui défendent les droits des travailleuses et travailleurs », conclut la présidente de la CSQ.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 dans le secteur public. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.