Un appel à la mémoire et à l’action

La Semaine de la vérité et de la réconciliation, qui a lieu cette année du 23 au 27 septembre, constitue un moment important qui permet de valoriser les réalités, les savoirs et les cultures des Premiers Peuples. La CSQ profite de cet instant pour rappeler son engagement à lutter contre le racisme systémique et la discrimination envers les peuples autochtones.

Ce moment tout particulier est nécessaire pour se remémorer l’histoire de nos relations avec les peuples autochtones, rendre hommage aux victimes et aux personnes survivantes des pensionnats, à leur famille et à leur communauté.

Dans le cadre de cette semaine de réflexion, la CSQ rappelle que, depuis de nombreuses années, elle pose des gestes visant à sensibiliser ses membres aux cultures et aux réalités autochtones. Elle a entrepris des actions visant à améliorer les conditions de vie de ces communautés, notamment en dénonçant publiquement les problèmes d’accès au logement et à l’eau potable au Nunavik.

La Centrale propose une plateforme de sensibilisation aux cultures et réalités autochtones. Cette ressource inclut une série d’outils pour mieux comprendre l’histoire, les perspectives et les enjeux contemporains des Premiers Peuples, facilitant ainsi une collaboration plus respectueuse et un dialogue de réconciliation.

Un autre outil clé existe : le site Web éducatif Voix du territoire. Lancé le 11 septembre dernier par le Conseil en Éducation des Premières Nations, ce portail propose des ressources pédagogiques culturellement respectueuses, mettant en valeur les perspectives autochtones dans l’enseignement auprès des élèves autochtones et allochtones au Québec. Ce site s’adresse également à quiconque désire approfondir ses connaissances sur les cultures des Premières Nations et des Inuit.

Porter le chandail orange : un geste de solidarité

Le 30 septembre, dans le cadre de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, la population est invitée à porter un chandail orange. Cette initiative simple, mais puissante, symbolise la reconnaissance des répercussions tragiques des pensionnats et constitue un geste de solidarité envers les enfants autochtones et leur famille.