Bourses Laure-Gaudreault : trois étudiantes récompensées

Trois étudiantes à la maîtrise et au doctorat, dont les projets de recherche touchent l’éducation, ont reçu chacune une bourse de 3000 $ offerte par la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ) dans le cadre du programme de Bourses Laure-Gaudreault.

Andréa Gicquel (bourse de la CSQ)

En tant qu’enseignante au primaire et étudiante au doctorat en éducation à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), Andréa Gicquel est animée d’une passion pour le concept de rapport aux savoirs, qu’elle a choisi d’étudier.

Son projet de recherche porte sur la relation des étudiantes et étudiants en formation initiale en enseignement primaire avec les contenus liés aux Premiers Peuples du Québec. Ses travaux pourraient contribuer à former le personnel enseignant afin qu’il soit conscient et confiant dans ses capacités à aborder ces sujets en classe au primaire.

Virginie Chantal-Bossut (bourse de l’AREQ-CSQ) 

Enseignante de profession et passionnée par l’éducation, Virginie Chantal-Bossut poursuit actuellement un doctorat en administration et politiques de l’éducation à l’Université Laval.

À travers son projet de recherche, elle se concentre sur la manière de créer un système éducatif centré sur l’individu et son bien-être. Son expérience sur le terrain lui a permis de comprendre les différents défis actuels de l’éducation. Selon elle, le bien-être de tous est essentiel pour atteindre la réussite.

Son projet pourrait permettre de sensibiliser à l’importance du bien-être du personnel enseignant et des élèves dans l’objectif de mettre en place des moyens, des actions et des politiques éducatives autour de ce sujet. 

Karine Blanchette (bourse de la FSE-CSQ) 

Présentement étudiante à la maîtrise en arts visuels et médiatiques, profil éducation, à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Karine Blanchette est également spécialiste en arts plastiques au primaire depuis sept ans.

Sa thèse porte sur la précarité d’emploi chez les spécialistes en arts plastiques au primaire. Elle cherche à comprendre la situation actuelle et les conséquences de cette précarité dans le milieu de l’éducation.

Pour les spécialistes en arts plastiques, certains enjeux propres à ce domaine peuvent être des facteurs de précarité : volatilité des tâches, peu de postes permanents, manque de locaux, etc. À titre d’exemple, depuis le début de sa carrière, Karine Blanchette a travaillé dans une dizaine d’établissements différents.

D’où vient le programme de bourses? 

Lancé en 1999, le programme de Bourses Laure-Gaudreault est réalisé en partenariat avec le Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES), qui assure sa gestion scientifique, et soutenu par la CSQ, la FSE-CSQ et l’AREQ-CSQ, qui offrent chacune une bourse de 3000 $.

Il s’adresse aux étudiantes et aux étudiants inscrits à la maîtrise ou au doctorat dans une université québécoise et vise à encourager les projets de recherche portant sur la persévérance scolaire et la réussite éducative, ainsi que sur la vie professionnelle et les conditions d’exercice du personnel travaillant dans les établissements d’enseignement.

Trois étudiantes à la maîtrise et au doctorat, dont les projets de recherche touchent l’éducation, ont reçu chacune une bourse de 3000 $ offerte par la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ) dans le cadre du programme de Bourses Laure-Gaudreault.