Montréal, le 13 octobre 2022. – Les représentantes et représentants de l’Alliance des syndicats de professeures et professeurs de cégep (ASPPC) se sont rassemblés ce midi devant les bureaux montréalais de François Legault afin de se prononcer sur les compétences attendues de la personne qui sera prochainement nommée à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur.
« Au lendemain des élections et à la veille d’une nouvelle ronde de négociations, le premier ministre aura un choix important à faire concernant la nomination à venir à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur. Notre action d’aujourd’hui vise à rappeler nos attentes envers le ou la future ministre, notamment sa capacité à défendre et à promouvoir le réseau collégial, de même que la richesse de la contribution enseignante, dans l’ensemble des régions du Québec », de déclarer Yves de Repentigny et Youri Blanchet, respectivement vice-président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et président de la Fédération de l’enseignement collégial (FEC-CSQ).
Parmi les compétences attendues, mentionnons notamment la nécessité d’une compréhension aiguë des enjeux liés à la réussite étudiante et de leurs liens avec les conditions d’enseignement ou encore la reconnaissance du travail en collégialité dans les structures de gouvernance de nos cégeps. Cette dernière permet en effet au personnel enseignant de participer pleinement, grâce à son expertise professionnelle, à la gestion des affaires pédagogiques et des processus décisionnels.
« Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, le rôle essentiel des cégeps et du corps enseignant pour le développement social et économique du Québec pourra une nouvelle fois être mis en lumière. Toutefois, pour que cela soit rendu possible, le ministère, comme l’ensemble du nouveau gouvernement, devra être déterminé à négocier de bonne foi au cours des prochains mois », de conclure les deux représentants de l’ASPPC.