Les maux de la langue

Présentation assistée par ordinateur

14 septembre 2018

Aussi appelé présentation PowerPoint, présentatique et présentique, ce diaporama permet d’agrémenter et d’illustrer une formation, un exposé, une conférence. La Banque de dépannage linguistique contient plusieurs articles qui servent de guide pour sa conception, touchant autant la forme que la formulation.
Voici quelques-uns des conseils prodigués concernant l’aspect visuel : s’abstenir d’écrire en majuscules, n’appliquer aucun soulignement, utiliser le gras uniquement pour les mots importants et l’italique seulement dans les cas où il est normalement requis (titres d’œuvre, mots d’une autre langue, etc.). Les titres, les sous-titres et le texte doivent, d’une diapositive à l’autre, se trouver au même endroit, avoir la même taille et le même alignement.
Pour ce qui est du contenu, on suggère l’emploi de phrases courtes, d’une syntaxe simple, et d’un vocabulaire concret et uniformisé (au lieu de synonymes). Les abréviations bien connues de l’auditoire peuvent apparaitre, mais elles ne doivent pas rendre le message incompréhensible. Les abréviations moins connues pourront être définies au début. Et, ici encore, y aller avec modération est la clé du succès.
En ce qui a trait à la ponctuation, les règles habituelles s’appliquent. Dans les phrases complètes, on doit respecter ces règles. Par contre, lorsque les diapositives contiennent uniquement quelques mots clés, la ponctuation n’est pas indispensable.
Ces aspects et bien d’autres, dont l’ajout d’images et de couleurs, ainsi que le nombre de diapositives, sont traités à l’adresse bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=1&Th_id=378. Lorsque l’organisation possède ses propres modèles, certains conseils peuvent ne pas s’appliquer.
Saviez-vous que…
Il existe un type d’écriture ancienne dont le sens de lecture change alternativement d’une ligne à l’autre. L’écriture boustrophédon se lit de gauche à droite, puis de droite à gauche, imitant les sillons tracés par un bœuf dans un champ, d’où son nom, qui provient du grec bous (bœuf) et strephein (tourner). Ainsi le grec, par exemple, s’est d’abord écrit de droite à gauche, puis en boustrophédon et enfin de gauche à droite.