À moins de progrès réel aux tables de négociation, les premiers jours de grève des membres de la CSQ et de leurs partenaires du Front commun auront lieu durant la semaine du 26 octobre 2015, à raison d’une journée par région.
Le calendrier de grève prévoit une gradation des moyens de pression, notamment des activités de perturbations économiques dans les régions, ainsi que tout l’espace nécessaire à la négociation. Si, au terme de cette première phase, l’ensemble des tables de négociation n’a pas conclu à une perspective de règlement, nous envisagerons d’autres scénarios à compter du 9 novembre.
Des pourparlers qui tournent en rond
Rappelons qu’une année de négociation s’est écoulée depuis le dépôt des demandes syndicales et que les pourparlers avec le gouvernement, sur plusieurs questions importantes, sont toujours dans l’impasse. Pensons, notamment, aux offres salariales, à la modification du régime de retraite, à la précarité d’emploi, au recours au secteur privé pour la prestation de services, à la dégradation de l’autonomie professionnelle.
Ces moyens de pression supplémentaires permettront à la CSQ et à ses partenaires du Front commun de maintenir la pression sur le gouvernement afin d’obtenir une entente négociée en vue d’améliorer nos conditions de travail, de protéger nos acquis et de garantir l’accessibilité de la population aux services publics.
Grève tournante à la CSQ : une première étape
À compter du 26 octobre 2015, plus de 130 000 membres de la CSQ mèneront une grève pour un Québec + JUSTE, avec leurs partenaires du Front commun. Ensemble, ils seront plus de 400 000 personnes à débrayer de façon rotative dans toutes les régions du Québec.
Phase 1 – Grève tournante (une journée)
26 octobre | 27 octobre | 28 octobre | 29 octobre |
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Laurentides Lanaudière Outaouais Abitibi-Témiscamingue Nord-du-Québec Saguenay–Lac-Saint-Jean |
Québec Chaudière-Appalaches Bas-Saint-Laurent Côte-Nord Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine |
Montérégie Centre-du-Québec Mauricie |
Montréal Laval |
Espace prévu pour la négociation (2 au 6 novembre 2015) |
Le droit de grève est un droit constitutionnel reconnu par la Cour suprême.