Montréal, le 9 avril 2018 – En 2018 au Canada, un jeune sur 66 âgé de 5 à 17 ans a été diagnostiqué du trouble du spectre de l’autisme (TSA) selon le gouvernement du Canada. Les enfants autistes sont trois fois plus susceptibles d’être victimisés que leurs pairs ayant un développement typique. C’est à la lumière du succès obtenu par les capsules sur la gestion émotionnelle dans les établissements scolaires que la Fondation Jasmin Sophie Desmarais lance, en collaboration avec la Fondation Desjardins, trois capsules éducatives mettant en vedette Léo, une marionnette autiste, accompagnées d’un guide pédagogique afin d’outiller les jeunes, les parents et les éducateurs pour mieux interagir avec les enfants présentant un TSA.
Aider à comprendre la différence et à développer l’empathie
L’intimidation à l’école et la victimisation des élèves atteints de TSA sont clairement sous-évaluées. Chez les jeunes autistes, l’intimidation peut avoir des conséquences similaires, voire plus graves que celles observées chez les autres enfants, à savoir des symptômes psychosomatiques, des troubles psychologiques et un rendement scolaire inférieur.
Les enfants autistes sont plus enclins à vivre de la victimisation les autres élèves, « il est important de se mobiliser afin de faire changer les choses, explique Jasmin Roy, président de la Fondation. C’est par une meilleure compréhension de l’autisme que les parents et intervenants pourront intervenir de façon efficace et expliquer aux autres enfants cette réalité. »
Disponibles sur le site de la Fondation, les vidéos sont accompagnées d’un guide pédagogique qui offre plusieurs approches et conseils concrets ainsi qu’une liste d’albums jeunesses traitant de l’autisme dont le livre Caillou et Sophie, une histoire sur l’autisme, à l’initiative de Sophie Desmarais, marraine de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais.
Ces outils permettent de démystifier le TSA et de répondre aux questions des enfants. « Ils pourront ainsi mieux comprendre la différence, développer de l’empathie et, ainsi, entretenir de saines relations avec tous les enfants », a dit Sophie Desmarais.
« Comprendre la différence, c’est un pas vers l’acceptation et l’ouverture aux autres. C’est un facteur déterminant pour contribuer à la réussite éducative des jeunes, a ajouté Nancy Lee, directrice de la Fondation Desjardins. C’est pourquoi nous sommes très fiers d’être associés à ce projet et à cette belle idée d’utiliser l’univers ludique des marionnettes pour s’ouvrir à la réalité des enfants autistes. »
« Notre Centrale est fière de s’associer à ce projet, notamment parce qu’il repose sur une approche à la fois positive et préventive. Cette initiative contribuera significativement à créer des environnements permettant à tous les enfants de se développer en toute confiance, à favoriser l’égalité des chances, la compréhension et l’acceptation face à la différence » a pour sa part ajouté Line Camerlain, vice-présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).