Les services de garde en milieu scolaire, un maillon essentiel de l’équipe-école!

Par Gabriel Danis, conseiller CSQ

Amilie Charest, elle-même éducatrice en service de garde en milieu scolaire depuis 2007, connaît très bien les enjeux des services de garde scolaire. « Deux enjeux m’apparaissent comme étant primordiaux : la précarité et le manque de ressources pour appuyer notre travail », souligne celle qui est nouvellement élue comme vice-présidente aux relations de travail et à la vie professionnelle du Syndicat des employés de soutien de la Mauricie (SESM-CSQ).

Précarité et aide à la classe

La précarité du personnel des services de garde est bien connue depuis quelques années. De fait, la plupart des éducatrices font entre 15 et 20 heures par semaine, parfois moins, en plus d’avoir des horaires scindés au sein d’une même journée.

Le déploiement généralisé des projets d’aide à la classe obtenu lors des récentes négociations collectives du secteur public risque d’améliorer substantiellement les conditions de travail du personnel des services de garde en milieu scolaire. « En plus d’augmenter le nombre d’heures de travail des éducatrices, cette avenue donnera l’occasion d’accompagner les élèves et d’aider le personnel enseignant dans les tâches non pédagogiques, tout en renforçant la collaboration avec l’équipe-école. C’est gagnant-gagnant! », explique Amilie Charest.

Pourquoi s’impliquer?

Quand on demande à Mme Charest les raisons de son implication syndicale, trois réponses surviennent spontanément : les injustices, l’équité et le manque de ressources. « Pour moi, le bien-être des enfants passe inévitablement par le bien-être des personnes qui s’en occupent », ajoute la vice-présidente du SESM-CSQ.

On gagne à jouer en équipe!

Il va sans dire que les éducatrices en service de garde en milieu scolaire font plus que du gardiennage et effectuent aussi un travail d’éducation essentiel et complémentaire au travail des autres membres du personnel scolaire. « Il y a plusieurs façons d’intégrer les habiletés sociales. On a tout avantage à mettre cette collaboration de l’avant. Dans cet esprit, le partenariat avec les parents est aussi primordial », conclut Amilie Charest.