Montréal, le 6 septembre 2018. – Les 65 interprètes membres du Syndicat des interprètes professionnels du Service d’interprétation visuelle et tactile (SIPSIVET-CSQ) viennent de signer une nouvelle convention collective qui leur assure la parité salariale avec le secteur collégial.
Le SIPSIVET-CSQ est affilié à la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ) et à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
Convention collective d’une durée de trois ans
La nouvelle convention collective est d’une durée de trois ans. Au cours de cette période, les interprètes obtiendront des augmentations salariales se situant entre 12 % et 25 %, selon leur niveau de qualification (junior, intermédiaire, senior). À noter que les augmentations salariales s’appliquent rétroactivement au 1er avril 2017.
De plus, au chapitre des avantages sociaux, la contribution de l’employeur au Fonds de solidarité FTQ est passée de 3 % à 8 % de la rémunération gagnée par chaque personne salariée.
Grande satisfaction du côté syndical
Commentant les résultats de cette négociation, le président du syndicat, Yvan Boucher, se réjouit évidemment des importants gains obtenus. « Nous avons profité du fait que le Service d’interprétation visuelle et tactile (SIVET) est, depuis septembre 2016, fournisseur de service LSQ (langue des signes québécoise) pour l’administrateur canadien du service de relais vidéo afin de revendiquer des améliorations importantes aux conditions de travail de nos membres. Nous sommes très satisfaits de ce nouveau contrat de travail », précise Yvan Boucher.
Une reconnaissance qui doit s’étendre
Pour sa part, la présidente par intérim de la FPSES-CSQ, Valérie Fontaine, soutient que cette négociation doit servir de modèle pour d’autres négociations. « Le SIVET a reconnu la valeur du travail important réalisé par nos interprètes professionnels, mais ça ne doit pas s’arrêter là. Il est temps, pour tous les autres services régionaux d’interprétation, d’offrir eux aussi à leurs interprètes des conditions de travail comparables au secteur collégial », conclut Valérie Fontaine.