Montréal, le 14 décembre 2015 – La Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ), affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), a complété ses négociations sectorielles alors que l’entente de principe, intervenue au cours des dernières heures avec la partie patronale, a été entérinée par les membres de la Commission de négociation des cégeps.
La présidente de la FPSES-CSQ, Anne Dionne, soutient que la négociation a été ardue alors que les représentants syndicaux ont dû faire face à un employeur qui avait plusieurs demandes qu’il disait incontournables.
« L’incontournable n’a heureusement pas eu lieu car nous avons obligé l’employeur à renoncer à ses velléités qui touchaient entre autres la sécurité d’emploi et les mouvements de personnel. Ce qui n’est pas peu dire car ces mesures auraient entraîné des abolitions de postes, avec toutes les conséquences qui s’ensuivent », explique Anne Dionne.
Parité pour la contribution annuelle de l’employeur au régime d’assurance maladie
La présidente de la FPSES-CSQ ajoute que certaines améliorations aux conditions de travail actuelles ont également été réalisées. Elle souligne notamment l’obtention de la parité pour la contribution annuelle de l’employeur au régime d’assurance maladie avec tout le personnel de soutien du réseau collégial. « Ce dernier point nous satisfait parce que nous avons réparé une injustice subie par nos membres au cours des dernières années », précise Anne Dionne.
Des dispositions visant à réduire la précarité du personnel de soutien font aussi partie de l’entente de principe qui devra être soumise au vote des assemblées générales des syndicats affiliés, une fois qu’un règlement à la table centrale sera intervenu.
Un règlement obtenu dans un contexte difficile
Le règlement a été obtenu dans un contexte qui était loin d’être favorable aux travailleuses et travailleurs. La stratégie patronale aura malheureusement laissé un goût amer et aura certainement des répercussions sur la préparation de la prochaine ronde de négociations.
« Nous avions devant nous un gouvernement qui avait donné comme mandat à ses représentants à la table de négociation de ne rien céder et d’obtenir des récupérations importantes dans les conditions de travail de nos membres. Nous avons réussi à l’empêcher d’atteindre ses principaux objectifs de récupération et c’est grâce à la solidarité et à la mobilisation de nos membres », conclut la présidente de la FPSES-CSQ.
Profil de la FPSES-CSQ
La FPSES-CSQ représente près de 5 000 membres œuvrant dans treize établissements du secteur collégial, trois du secteur universitaire et quatre organismes de services en éducation. Elle est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), qui représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. La CSQ est l’organisation syndicale la plus importante en éducation au Québec.