Québec, le 27 août 2018. – Le Syndicat de la nouvelle union, affilié à la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), a déclenché une première journée de grève ce matin dans cinq installations de centres de la petite enfance (CPE) de Québec, en raison de l’intransigeance de leur gestionnaire et de son refus de négocier.
Les grévistes ont érigé une table de négociation symbolique avec un léger goûter et une piscine gonflable pour tenter d’attirer leur patron, sans succès.
« Notre équipe à la table de négociation s’est montrée disponible pour négocier tout l’été, mais l’employeur nous a fait savoir qu’il n’était pas disponible. Les négociations doivent reprendre dans les meilleurs délais », exige la porte-parole du syndicat, Annie Lamarre.
« Alors que tous les syndicats de la CSQ sont parvenus à des ententes ou sont sur le point de l’être, le CPE Allo mon ami souhaite réduire les conditions de travail des intervenantes et ne cesse d’ajouter des demandes frivoles et dégradantes pour nos membres », ajoute la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
Par exemple, l’employeur demande aux employées de rembourser rétroactivement ses cotisations au régime d’assurance collective, qu’il juge trop élevées. « Ça illustre bien l’attitude belliqueuse et hostile de ce gestionnaire. Pourquoi s’entête-t-il à toujours couper alors que les autres CPE en arrivent à des règlements? », questionne Annie Lamarre.
Outre les assurances collectives, les négociations achoppent notamment sur le temps de planification, les vacances et les journées fériées. Les membres du syndicat ont décidé de tenir une première journée de grève, mais préviennent leur employeur qu’elles sont résignées à poursuivre leurs moyens de pression.