Montréal, le 16 février 2016. – Le Front commun tient à réagir à la suite de la publication d’articles dans les médias, faisant état d’un différend à la table de négociation quant à la rédaction des textes de convention collective découlant de l’entente entre le gouvernement et les syndicats du secteur public en décembre dernier.
Pour le Front commun, jamais il n’a été question, dans les pourparlers avec les négociateurs du Conseil du trésor, de distinguer certaines augmentations salariales pour faire en sorte que des groupes de travailleurs et travailleuses du secteur parapublic ayant des clauses remorque ne puissent bénéficier des pleines augmentations salariales négociées par le Front commun. La première version des projets de textes de convention collective soumise par le Conseil du trésor, notamment en ce qui concerne l’entente salariale, ne reflète aucunement les discussions menées à la table de négociation en décembre dernier. Voilà pourquoi le Front commun ne signera pas de tels textes et poursuivra les travaux à la table de négociation quant à l’écriture des clauses de convention collective.
« Les travaux d’écriture des textes se poursuivent et l’entente de principe n’est pas du tout en péril, soutiennent Louise Chabot, Francine Lévesque et Daniel Boyer, porte-parole du Front commun. Nous sommes bien conscients que plusieurs groupes de travailleuses et de travailleurs ont dans leurs conventions collectives des clauses remorque sur le secteur public. Jamais nous n’aurions accepté de discuter de paramètres faisant en sorte que ces salariés, qui sont représentés par nos organisations syndicales, puissent être pénalisés. Après la conclusion d’une entente de principe, le Conseil du trésor ne peut rouvrir les négociations en ajoutant des éléments qui n’ont jamais fait l’objet de discussions. Bien entendu, nous ne signerons nos conventions que lorsque les textes refléteront l’entente que nous avons convenue. »
À propos
Le Front commun regroupe le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP, formé de la CSQ, du SFPQ et de l’APTS), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Ensemble, ces organisations représentent plus de 400 000 travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique du Québec.