Paspébiac, le 28 mai 2021. – Sur le thème « Semons la connaissance, récoltons la reconnaissance », le Syndicat des travailleurs de l’éducation de l’Est du Québec (STEEQ-CSQ) tiendra, à compter d’aujourd’hui et jusqu’à dimanche, son 21e Congrès, le premier à se dérouler en mode virtuel dans l’histoire du syndicat.
Un mandat exceptionnel qui s’est prolongé d’une année en raison du contexte sanitaire, mais dont la présidente du STEEQ-CSQ, Anne Bernier, dresse un bilan positif, malgré une dernière année fort éprouvante pour tout le monde, vécue sous la pandémie.
« La pandémie n’a épargné personne, et c’est particulièrement vrai pour le personnel de l’éducation, qui a dû, du jour au lendemain, s’adapter à cette situation nouvelle et revoir ses façons de faire. Pour ma part, je suis très fière de mes collègues de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, qui ont redoublé d’efforts pour maintenir le lien pédagogique auprès de nos jeunes et continuer de les accompagner sur le chemin de la réussite scolaire », d’expliquer Anne Bernier.
Un respect mutuel qui a fait la différence
Par ailleurs, la leader syndicale soutient que les relations de travail positives que le STEEQ-CSQ entretient depuis quelques années avec les directions des trois centres de services scolaires de la région ont bénéficié aux travailleuses et aux travailleurs.
« Ces relations respectueuses ont contribué à créer un climat de confiance qui nous a permis de prévoir les impacts prévisibles, sur les équipes-écoles, des décisions provenant de la Santé publique ou du ministère et d’agir en conséquence. En effet, les effets, dans nos milieux de travail, des décisions annoncées par la Santé publique ou le ministère de l’Éducation ont pu être amoindris, avant leur imposition, grâce aux discussions franches et ouvertes que nous avons eues avec nos employeurs », se réjouit Anne Bernier.
Des dérives évitées pour les travailleuses et travailleurs de l’éducation
Cette dernière précise que la préoccupation première du syndicat, dans le contexte, était de rassurer les membres et de faire en sorte de réduire les inconvénients et difficultés rencontrés quotidiennement dans leur milieu de travail. « Nous avons travaillé étroitement avec les directions de nos centres de services scolaires pour influencer les décisions et leur application de façon à éviter le plus possible l’incompréhension, le stress et la frustration chez le personnel. Les décrets ministériels suivaient les uns après les autres, mais nous avons pu éviter les dérives en travaillant en étroite collaboration avec les centres de services scolaires. »
Un syndicat plus près de ses membres
Anne Bernier croit que le dernier mandat a également été l’occasion, pour le STEEQ-CSQ, de resserrer les liens avec ses membres. « Ce nécessaire rapprochement était ma priorité lorsque j’ai été élue à la présidence du STEEQ-CSQ en 2017, et je pense sincèrement y être parvenue avec la collaboration de l’ensemble des élus. Des efforts constants ont été déployés à cette fin, et nous en avons récolté les fruits, notamment de façon marquante lors de cette crise. »
Une négociation importante qui se poursuit
Impossible de faire le bilan des dernières années sans parler des négociations en cours pour le renouvellement des conventions collectives de travail. « Les négociations ne sont pas faciles parce que nous faisons face à un gouvernement qui trouve plus utile de dépenser 10 milliards de dollars pour un tunnel entre Québec et Lévis plutôt que d’investir en éducation pour assurer l’avenir de nos jeunes. Malgré cela, grâce à l’appui de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et de nos collègues de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), nous allons continuer de nous battre pour obtenir enfin une juste reconnaissance pour nos membres du personnel enseignant et du personnel de soutien », conclut la présidente du STEEQ-CSQ, Anne Bernier.
Rappelons que le STEEQ-CSQ, qui célèbre cette année ses cinquante ans, compte 2 200 membres faisant partie des personnels de l’enseignement et du soutien. Il s’agit du plus important syndicat dans la région de l’Est du Québec.