Montréal, le 15 décembre 2021. – La Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) ont signé hier, à Montréal, la version définitive des textes du nouveau contrat de travail 2020-2023 pour les 1 500 professionnelles et professionnels de cégeps qu’elles représentent.
« Cette nouvelle convention collective est satisfaisante au sens qu’elle nous permet de faire plusieurs pas dans la bonne direction, et nous pouvons nous réjouir des gains obtenus pour nos membres. Toutefois, le parcours devant nous mener à la revalorisation du travail du personnel professionnel des cégeps est loin d’être terminé, et nous sommes prêts à poursuivre le travail », affirme Éric Cyr, président par intérim de la FPPC-CSQ.
Aperçu de certains gains de la FPPC-CSQ
- Obtention d’un meilleur rangement salarial et d’une catégorie d’emploi distincte à prédominance féminine pour les conseillères et conseillers pédagogiques des cégeps;
- Nouvelle prime pour disponibilité;
- Élargissement de la prime pour responsabilité;
- Ajout de ressources professionnelles pour l’aide à la réussite et pour l’encadrement des étudiantes et étudiants à besoins particuliers ou en situation de handicap;
- Accès à une plus grande flexibilité d’horaire;
- Augmentation de la contribution de l’employeur aux assurances collectives;
- Ajout du corps d’emploi d’analyste spécialisé en informatique au plan de classification du personnel professionnel des cégeps;
- Abolition des coupures de vacances suivant un congé pour invalidité.
Versements à venir
Rappelons que les augmentations salariales négociées par la CSQ permettent au personnel professionnel de bénéficier d’augmentations salariales de 6 % sur 3 ans. Les professionnelles et professionnels aux neuf premiers échelons bénéficieront, quant à eux, d’une augmentation supplémentaire de 1 %.
Maintenant que la convention collective est signée, les professionnelles et professionnels peuvent également s’attendre au versement de montants forfaitaires ainsi que des augmentations salariales rétroactives au 1er avril 2020.
De plus, certaines personnes ont reçu, ou recevront sous peu, des sommes rétroactives et un correctif salarial dans le cadre de l’entente CSQ en équité salariale de juin 2021.
Une fédération tournée vers l’avenir
« La FPPC-CSQ a adopté, il y a quelques années, un ambitieux plan stratégique visant à revaloriser chacun des 17 corps d’emploi professionnel dans les cégeps, et nous entendons bien continuer à consacrer toutes nos ressources à la réalisation de ce plan », affirme M. Cyr.
« La qualité du réseau, la réussite et la diplomation des étudiants exigeront que les cégeps soient en mesure d’attirer et de retenir en emploi des personnes possédant les compétences professionnelles que nécessitent des cohortes étudiantes aux profils et aux besoins de plus en plus diversifiés. »
Rappelons que l’équipe de la FPPC-CSQ s’affaire déjà à la préparation de cinq comités interrondes inscrits dans la nouvelle convention, qui visent spécifiquement à faire mieux reconnaître le travail des chercheuses et chercheurs, des psychologues du collégial, ainsi que celui réalisé par les professionnelles et les professionnels de chacun des corps d’emploi. De plus, la FPPC-CSQ accorde énormément d’attention à l’évaluation des emplois, notamment en lien avec le processus d’équité salariale, ainsi qu’à la préparation de la prochaine négociation collective.
« Maintenant et en prévision de la prochaine ronde de négociations 2023, la FPPC-CSQ est tout aussi engagée qu’elle l’a été au cours des dernières années. Nos membres sont convaincus qu’en nous mobilisant pour améliorer le réseau collégial, nous contribuons à la réussite et à la diplomation du plus grand nombre. De plus, la FPPC-CSQ est la seule fédération syndicale représentant des professionnelles et professionnels de cégeps qui possèdent les ressources, l’expertise et la position de groupe majoritaire en équité salariale, permettant ainsi de défendre les droits et les conditions de travail de l’ensemble des professionnelles et professionnels des cégeps », conclut M. Cyr.