Éducation

La fin du cellulaire en classe en décembre

9 octobre 2023

La Fédération des syndicats de l’enseignement du Québec (FSE-CSQ) se réjouit devant la directive ministérielle interdisant le cellulaire en classe. Du côté de la Fédération du personnel de l’enseignement privé (FPEP-CSQ), on regrette toutefois que, sur le plan juridique, cette décision ne puisse pas s’appliquer aux écoles privées.

La directive du ministre, transmise au réseau scolaire le 4 octobre dernier, bannit les cellulaires, mais aussi les écouteurs et autres appareils mobiles personnels. Les écoles devront s’y conformer dès la fin du mois de décembre.

Dans une entrevue accordée au Journal de Québec, la présidente de la FSE-CSQ, Josée Scalabrini, affirme que cette décision est « une bonne nouvelle ». « Partout au Québec, on vient dire que cette diversion-là, ce dérangement-là n’est plus permis, sauf si l’enseignant veut l’utiliser sur le plan pédagogique », dit-elle.

Comme les écoles privées ne sont pas assujetties aux directives ministérielles, l’interdiction du cellulaire en classe ne leur est donc pas imposée. « On aurait aimé qu’il [le ministre Bernard Drainville] le suggère, à tout le moins », confie le président de la FPEP-CSQ, Stéphane Lapointe, au Journal de Québec.

L’enjeu de l’utilisation du cellulaire en classe « c’est l’arbre qui cache la forêt », ajoute Stéphane Lapointe dans l’article. La dépendance aux jeux vidéo et aux réseaux sociaux ainsi que l’anxiété et les conflits qu’elle génère chez les élèves constitue « un véritable problème de santé publique » qui devrait être pris au sérieux, selon la FPEP-CSQ.