Montréal, le 16 juin 2015. – Avant que le 24 juin ne soit que le souvenir de la fierté d’un peuple, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) demande au gouvernement du Québec de poursuivre le financement de la Fête nationale des Québécoises et Québécois en étant l’un des 181 signataires de la lettre ouverte diffusée aujourd’hui par le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ).
« Une Fête nationale, c’est en quelque sorte le point d’ancrage d’un peuple. Comment peut-on penser couper dans les subsides de notre Fête nationale ? N’est-ce pas là un geste ironique de la part d’un gouvernement qui crie à tous vents être fier du Québec ? », lance Pierre Jobin, vice-président de la CSQ.
L’austérité a ses limites !
Selon un sondage mené par le MNQ, l’importance de la Fête nationale ne fait aucun doute pour la population qui place l’événement extérieur devant le Festival de Jazz, le Festival d’été de Québec et les Francofolies entre autres. Pour la CSQ, réduire radicalement le financement de cet événement clé qui rallie l’ensemble des Québécoises et Québécois de tous horizons, est tout simplement irresponsable. La Fête nationale est depuis 181 ans un outil formidable pour l’intégration des nouveaux arrivants à la culture québécoise, une force économique pour des milliers d’artisans du milieu culturel et une occasion de développer un sentiment d’appartenance pour notre société.
« Un gouvernement qui ose couper dans la fierté de sa population, c’est un gouvernement qui est tellement obnubilé par ses mesures d’austérité qu’il se coupe lui-même de son sentiment d’appartenance au Québec, constate Pierre Jobin. Nous espérons que le gouvernement du Québec saura vite faire la différence entre austérité et fierté d’un peuple. »
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.