Montréal, le 16 mai 2016. – « Encore une fois cette année, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) joint sa voix à celle de la Fondation Émergence afin de souligner la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie. De grandes avancées ont été réalisées depuis les dernières années, mais il faut poursuivre le travail, c’est pourquoi il est essentiel de promouvoir cette importante journée que constitue le 17 mai et ce, dans tous les milieux. »
C’est le message que livre la vice-présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Line Camerlain, à la veille de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie qui a pour thème, cette année, « L’homophobie et la transphobie affectent tous les âges ».
Des personnes de tous les âges affectées
D’entrée de jeu, Line Camerlain rappelle que la CSQ est mobilisée depuis très longtemps sur cet enjeu puisque la sensibilisation est particulièrement importante dans le réseau de l’éducation. « Il est primordial que l’ensemble du personnel oeuvrant dans les établissements scolaires concertent leurs efforts et accentuent la sensibilisation à la diversité sexuelle et à l’identité de genres. Combattre l’homophobie et la transphobie doit être l’affaire de toutes et tous », explique la vice-présidente.
Or, même si beaucoup d’efforts sont concentrés sur la sensibilisation chez les jeunes, l’homophobie et la transphobie sont malheureusement toujours présentes et affectent des personnes de tous les âges. C’est pourquoi le thème de cette année est très porteur. « La campagne de 2016 met en lumière la réalité des personnes aînées LGBT. C’est une réalité encore tabou pour certaines générations. Pour les personnes aînées, cela se traduit parfois par de l’exclusion. Les personnes aînées LGBT vivent une très grande solitude. D’ailleurs, la Fondation Émergence rappelle que 53 % d’entre elles qui vivent de l’isolement. À la veille du 17 mai, il est donc essentiel de prendre conscience de cette réalité et de réfléchir à des solutions pour briser ce cercle d’isolement », ajoute Line Camerlain.
Une bataille perpétuelle
« La bataille pour combattre les préjugés n’est jamais terminée. C’est une lutte de tous les instants et il ne faut jamais se relâcher. C’est vrai dans le milieu de l’éducation comme dans l’ensemble de la société », conclut la vice-présidente de la CSQ.
Rappelons qu’en 2006, la CSQ a contribué à la mise sur pied de deux lieux de concertation : la Table nationale de lutte contre l’homophobie du réseau scolaire et celle du réseau collégial aujourd’hui fusionnées sous le nom de Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation. Cette instance réunit des groupes syndicaux, étudiants, patronaux, des comités de parents, la Chaire de recherche sur l’homophobie de l’UQÀM, de même que le ministère de l’Éducation, afin d’agir ensemble au sein du milieu de l’éducation.