Selon les données de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), en 2015 au Québec, ce sont 196 travailleuses et travailleurs qui ont perdu la vie – 69 des suites d’un accident du travail et 127 des suites d’une maladie du travail. Par ailleurs, un total de 87 618 réclamations pour accident du travail ou maladie professionnelle ont été acceptés par la CNESST pour la même année. On sait que ce nombre ne représente qu’une partie des accidents qui se produisent au travail, puisque la CNESST ne considère que les lésions indemnisées en vertu de la loi.
Ces chiffres nous démontrent clairement à quel point il est nécessaire et toujours aussi important de souligner, en 2016, la Journée internationale de commémoration des personnes décédées ou blessées au travail. De plus, nous n’insisterons jamais assez sur l’importance d’agir en prévention pour éviter ce genre d’événements tragiques, qui peuvent survenir sur nos lieux de travail.
Soulignons que c’est le 28 avril 1996, à la suite d’une première initiative en ce sens au Canada, que des syndicats de plus de 70 pays ont organisé pour la première fois des cérémonies commémoratives afin de souligner le nombre effarant de personnes mortes, blessées au travail ou ayant contracté une maladie professionnelle.
Enfin, rappelons qu’en 2010, l’Assemblée nationale du Québec a décrété la date du 28 avril comme « Jour commémoratif des personnes décédées ou blessées au travail ». Le Bureau international du travail (BIT) a également décrété, en 2003, le 28 avril « Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail ».