Québec, le 1er octobre 2015. – Dans le cadre du Conseil général des négociations, Louise Chabot, présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), a dévoilé aujourd’hui les mandats de grève obtenus à la suite des consultations de ses membres. C’est à 81,7 % que les membres des syndicats affiliés aux fédérations de la CSQ ont obtenu le mandat de grève recherché.
La CSQ représente 130 000 personnes issues des secteurs de l’éducation et de la santé. Elle représente du personnel de l’enseignement, du soutien et des professionnels du réseau scolaire et collégial ainsi que des infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et du personnel administratif et professionnel de la santé et des services sociaux partout sur le territoire du Québec.
« Nous avons assisté, dans des salles bondées, à l’expression de l’indignation et de la colère de nos membres qui ont, en toute dignité et de façon démocratique, accordé des mandats forts de grève pour soutenir la négociation de milliers de membres prêts à s’engager dans la lutte qui se poursuit », affirme la présidente de la CSQ, Louise Chabot.
Résultats – Recherche de mandats de grève
Fédération | Nombre de Syndicats | Pour (%) |
Centrale des syndicats du Québec (CSQ) | 146/162 | 81,8 % |
Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE) et Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec (APEQ) | 32/36 | 80,8 % |
Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS) | 17/20 | 81,3 % |
Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE) | 17/19 | 80,4 % |
Fédération de la Santé du Québec (FSQ) | 6/6 | 89,7 % |
Fédération des syndicats de la santé et des services sociaux (F4S) | 16/20 | 90,5 % |
Fédération des enseignantes et enseignants du CEGEP (FEC) | 13/13 | 85,6 % |
Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC) | 34/34 | 75,4 % |
Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES) | 11/14 | 70,3 % |
Rappelons que les membres ont voté en faveur de mandats de grève de six jours à exercer en Front commun sur une base rotative et régionale ou nationale, et ce, en tenant compte de la conjoncture de la négociation.
« Je rencontre tous les jours des gens qui s’indignent de l’attitude du gouvernement. Notre lutte, ce n’est pas seulement pour l’obtention de meilleures conditions de travail, c’est aussi pour préserver les services à la population », ajoute Louise Chabot.
« Enfin, j’invite la population à joindre sa voix à celles de nos membres qui participeront samedi le 3 octobre, à la marche du Front commun 2015, ici, à Montréal. Les négociations actuelles auront un impact direct sur la population, c’est donc impossible de rester les bras croisés quand le gouvernement maintient son entêtement à détruire les réseaux des services publics », conclut la présidente de la CSQ.