OTTAWA, le 26 juillet 2015 – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) est heureuse que les nombreuses résolutions qu’elle a proposées au 7e Congrès mondial de l’Internationale de l’Éducation (IE), à la défense et à la promotion d’une éducation de qualité pour tous, aient toutes été adoptées par les quelque 2 000 congressistes présents.
« En concordance avec les valeurs de nos membres, notre délégation a tenu à défendre certains dossiers relatifs, notamment, à la petite enfance, à la privatisation et à la commercialisation de l’éducation, au développement durable et à la reconnaissance du personnel », explique la présidente de la CSQ, Louise Chabot.
Petite enfance
Dès la première journée de Congrès, la présidente a présenté une résolution demandant à l’IE de poursuivre la recherche sur les causes et conséquences de la privatisation et de la commercialisation de l’éducation et de la petite enfance dans le monde. S’ajoutait à cette demande une amélioration de la formation initiale, du développement professionnel et des conditions de travail en petite enfance.
Personnel de soutien en éducation
L’Internationale de l’Éducation a noté avec une grande inquiétude l’absence de respect et de reconnaissance du personnel de soutien de l’éducation, l’absence de développement professionnel de qualité, de précarisation de son travail ainsi que les effets dévastateurs de la privatisation sur les débouchés professionnels et les conditions de travail de ce groupe de travailleuses et travailleurs.
Éducation au développement durable
La CSQ a présenté une résolution visant l’éducation au développement durable (EDD) afin que les organisations affiliées à l’IE sensibilisent leurs membres aux questions environnementales et à prendre des mesures pour intégrer l’EDD à l’action et aux revendications syndicales, ainsi qu’à faire le plaidoyer auprès des gouvernements afin qu’ils assument leurs responsabilités.
Diversité linguistique
La promotion de la diversité linguistique a aussi été au cœur des débats du Congrès. La CSQ s’est associée à de nombreux syndicats francophones afin que soit préservée la diversité linguistique dans les systèmes éducatifs, car elle est un moyen de préserver également la culture qui s’y rattache.
Violence sexiste en éducation
La CSQ a tenu aussi à amener un amendement à la résolution sur la violence sexiste en éducation afin de faire valoir l’importance de la formation des étudiantes et étudiants sur cette question.
« Toutes les résolutions adoptées au congrès serviront à l’ensemble des 400 organisations syndicales représentant quelque 30 millions de travailleuses et travailleurs de l’éducation dans 174 pays à faire valoir l’importance que doivent donner les gouvernements à l’éducation au sein de toutes les nations », conclut Louise Chabot.
Profil de la CSQ
La CSQ représente près de 200 000 membres, dont environ 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.