Montréal, le 4 juin 2021. – Au sortir d’un conseil général des négociations (CGN) où l’on a fait rapport d’une évolution positive des discussions portant sur les salaires, la présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Sonia Ethier, invite maintenant le gouvernement du Québec à intensifier les efforts pour compléter les négociations sectorielles avec ses membres.
Sonia Ethier explique que les déléguées et délégués de la CSQ étaient réunis aujourd’hui pour faire le point sur l’état de la négociation avec le gouvernement du Québec pour le renouvellement de leurs conventions collectives.
« Les discussions sur les salaires vont bon train, et il y a une ouverture intéressante du côté gouvernemental. Essentiellement, il reste peu d’éléments intersectoriels à régler à la table centrale. Malheureusement, les négociations ne progressent pas aussi rapidement aux tables sectorielles, et nous lançons un appel au gouvernement pour qu’il accorde les mandats nécessaires pour améliorer concrètement la réalité quotidienne dans nos milieux de travail », mentionne la présidente de la CSQ.
Accélérer le rythme aux tables sectorielles
Sonia Ethier rappelle que, du côté de la CSQ, la volonté de négocier pour en arriver à un règlement est forte. Le gouvernement affirme la même chose. Pourtant, il reste imperturbable et refuse de reconnaître les priorités syndicales.
« Il y a un mois, le premier ministre, François Legault, et la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, demandaient aux syndicats d’intensifier la négociation. Aujourd’hui, c’est à notre tour de renvoyer cette invitation au gouvernement. On ne souhaite pas juste plus de rencontres, on souhaite que des solutions à nos problèmes soient proposées à nos tables sectorielles », de dire la présidente de la CSQ.
Des conditions de travail à améliorer
En terminant, cette dernière presse le gouvernement de comprendre que les enjeux de cette négociation dépassent la seule question des salaires.
« Nos membres sont déterminés à utiliser leur droit de négocier pour améliorer leurs conditions de travail. Il y a donc des enjeux sectoriels qui doivent être discutés, si l’on veut en arriver à un règlement », conclut Sonia Ethier, présidente de la CSQ.