Montréal, le 21 février 2020. – En cette journée de grève générale regroupant plus de 200 000 enseignantes et enseignants en Ontario, la présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Sonia Ethier, et la présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSQ-CSQ), Josée Scalabrini, joignent leur voix pour lancer un vibrant plaidoyer de solidarité et d’appui. Alors que les conventions collectives sont échues depuis le 31 août dernier, l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’élémentaire de l’Ontario (FEEO), la Fédération des enseignantes-enseignants des écoles secondaires de l’Ontario (FEESO) et l’Association des enseignantes et des enseignants catholiques anglo-ontariens (OECTA) font front commun pour revendiquer de meilleures conditions de travail et s’opposer notamment à l’augmentation de la taille des classes.
« Au Québec, les gouvernements qui ne valorisent pas l’éducation se succèdent et nous attendons toujours le coup de barre promis depuis tant d’années. Les problèmes de rétention et de pénurie de personnel vécus aujourd’hui en éducation sont des dommages collatéraux issus des coupes et de la négligence envers le personnel qui sont encore perpétuées sur le terrain. Dans ce contexte, les 200 000 enseignantes et enseignants ontariens peuvent compter sur la solidarité la plus totale de nos 200 000 membres. Vu de chez nous, votre mouvement est inspirant et nous vous disons de ne pas lâcher! », a mentionné Sonia Ethier.
« Aux problèmes criants vécus par le personnel enseignant, le gouvernement du Québec a utilisé la même méthode que l’Ontario : des offres salariales insultantes et appauvrissantes qui sont en deçà de l’inflation. Cela nous rappelle que nos luttes communes sont importantes et qu’il est urgent de briser le cycle du sous-financement en éducation. Revendiquer plus de ressources pour nos écoles et nos centres, c’est se battre pour l’avenir de toute la société et les générations futures. Les enseignantes et les enseignants ontariens méritent notre respect et notre solidarité », a ajouté Josée Scalabrini.