Montréal, le 24 octobre 2022. – La Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ), qui représente les deux tiers du personnel professionnel des cégeps du réseau collégial, dépose aujourd’hui ses demandes sectorielles au Comité patronal de négociation des collèges (CPNC), qui visent notamment à obtenir des conditions de travail plus modernes et plus compétitives pour ses membres.
Le président de la FPPC-CSQ, Éric Cyr, dit souhaiter que la négociation permette de mettre en place des conditions de travail modernes et compétitives pour répondre aux difficultés croissantes d’attraction et de rétention du personnel professionnel avec lesquelles doivent conjuguer les établissements d’enseignement collégial.
« Il faut créer les conditions qui vont contribuer à attirer et à retenir le personnel professionnel ayant développé l’expertise spécifique au bon fonctionnement et au développement de nos établissements. C’est dans l’intérêt de nos membres, mais également de la réussite des étudiantes et étudiants », de dire Éric Cyr.
Les demandes syndicales présentent donc des solutions concrètes aux enjeux d’attraction-rétention du personnel professionnel. La FPPC-CSQ revendique que l’organisation et les modalités du travail soient flexibles pour maintenir en poste le personnel professionnel compétent et expérimenté et ainsi offrir des services professionnels de qualité.
Autres éléments au cœur des négociations
La Fédération soutient également que les services professionnels doivent être rémunérés à la hauteur des responsabilités et de l’expertise inhérentes à leurs fonctions. Il est indispensable d’accorder une rémunération globale permettant une reconnaissance à sa juste valeur du rôle et de l’importance des personnes professionnelles dans les cégeps. « La reconnaissance des compétences, l’autonomie professionnelle, la possibilité de relever des défis variés, la conciliation travail et vie personnelle et la nécessité d’une rémunération globale concurrentielle seront au cœur des prochaines négociations », précise le président Éric Cyr.
Les demandes ciblent donc la reconnaissance du travail du personnel professionnel permettant à celui-ci d’agir avec toute l’autonomie nécessaire pour déployer la mission des collèges et, aussi, lui offrant la possibilité de relever les nombreux défis administratifs, numériques et pédagogiques auxquels il est confronté.
Prioriser l’éducation et favoriser la diplomation des étudiantes et étudiants
Le président de la FPPC-CSQ croit que le moment est venu pour le gouvernement Legault et les cégeps de démontrer qu’ils priorisent réellement l’éducation. « Prioriser l’éducation, c’est investir dans la réussite des étudiantes et étudiants et dans la qualité des programmes et des services du réseau collégial. C’est aussi investir davantage dans l’accueil d’un plus grand nombre d’étudiantes et d’étudiants et être en mesure de les accompagner jusqu’à l’obtention du diplôme via des services complets et disponibles. Une des meilleures façons de prioriser l’éducation, c’est d’investir pour s’assurer d’une main-d’œuvre professionnelle qualifiée, stable et engagée au collégial », conclut Éric Cyr.