Énumérations verticales

La rédaction et la ponctuation des énumérations verticales comportent certaines règles, qui ont quelque peu évolué. L’Office québécois de la langue française (OQLF) y consacre maintenant une seule fiche, dont voici les grandes lignes.

Par Martine Lauzon, réviseure linguistique

L’énumération verticale doit être rédigée de façon à contenir des éléments de même nature, présentés de façon uniforme. Chaque élément doit pouvoir se lire avec fluidité à la suite du segment qui l’introduit pour former un énoncé logique.

L’OQLF précise également qu’il n’est pas nécessaire de répéter le même mot au début des éléments, comme une préposition (à, de), mais plutôt de l’ajouter au segment introductif.

Lorsque les éléments de l’énumération sont précédés de puces ou de tirets, ils commenceront par une minuscule et seront séparés par un point-virgule ou une virgule s’ils dépendent du segment introductif, et donc qu’ils se lisent comme une seule et même phrase. L’exemple précédent en est l’illustration.

Toutefois, ils commenceront par une majuscule et seront séparés par un point-virgule ou un point s’ils ne dépendent pas du segment introductif et sont constitués d’éléments autonomes, comme le montre l’exemple ci-dessous..

D’autres règles existent selon que les éléments sont précédés d’une lettre ou d’un chiffre suivis d’un point ou d’une parenthèse, entre autres. Pour en prendre connaissance : énumération verticale : règles d’écriture | BDL.

Saviez-vous que…?

Papillon est le joli nom français du post-it. On utilise aussi les mots papillon adhésif et papillon amovible pour désigner la petite feuille de papier de différentes couleurs dotée d’une mince bande adhésive au verso permettant de la coller temporairement. On y inscrit généralement une note, mais, comme ce n’est pas toujours le cas, le terme note autocollante n’a pas été retenu.