Éducation, Négociation

L’éducation au cœur de l’actualité

24 août 2023

Alors que des milliers d’élèves et de profs entament une nouvelle rentrée scolaire, la situation dans le réseau de l’éducation est au cœur de l’actualité de la semaine. Tour d’horizon de ce qui s’est dit sur le sujet.

Par Audrey Parenteau, rédactrice en chef | Publié le 24 août 2023

La semaine du 21 août 2023 s’est amorcée avec la conférence de presse de la rentrée de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et de ses fédérations du réseau scolaire. La leadeuse et les leaders syndicaux de la Centrale réunis pour l’occasion ont insisté sur le fait que les enjeux qui affectent le réseau sont indissociables des négociations du secteur public.

Plusieurs médias ont profité de cette sortie publique pour questionner la Centrale et ses fédérations sur les négociations en cours et sur les possibilités de recourir à la grève cet automne. Le président de la CSQ, Éric Gingras, a affirmé que « la grève est un outil, pas un but ».

Invité au micro de Paul Arcand à l’émission Puisqu’il faut se lever, au 98,5 FM, il a rappelé que les organisations du Front commun doivent d’abord « consulter [leur] monde et tenir [leur] assemblée générale, car ultimement, ce sont [les] membres qui décideront de la suite des choses ».

Le sujet de la pénurie de personnel a également été abordé par l’animateur et son invité. En résumé, « il manque beaucoup de monde », a dit Paul Arcand. « Enseignantes et enseignants, personnel de soutien et professionnelles et professionnels », a énuméré Éric Gingras.

« C’est un enjeu majeur, car l’éducation, c’est tout un écosystème. Si on veut que les enseignantes et enseignants aient une tâche qui a de l’allure, ça prend l’aide de techniciennes et techniciens, d’éducatrices et d’éducateurs et de professionnelles et professionnels », a-t-il ajouté.

Écoutez l’entrevue d’Éric Gingras avec Paul Arcand

 

Alors que le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, révélait qu’il manque actuellement 8558 enseignantes et enseignants dans le réseau, Éric Gingras s’est dit non surpris de ce nombre. En entrevue à La Presse canadienne, il a ajouté qu’il manque aussi de psychologues en milieu scolaire, d’orthophonistes, de psychoéducatrices et psychoéducateurs, de techniciennes et techniciens spécialisés et d’autres employés de soutien.