Syndicalisme
Debout face aux défis!
20 mars 2025
Dans un contexte politique et économique instable, le président de la CSQ, Éric Gingras, a rappelé le rôle central du syndicalisme québécois pour défendre les services publics et les droits des travailleuses et des travailleurs. En ouverture du conseil général (CG), le 19 mars dernier, il a appelé à l’unité et à la mobilisation pour faire face aux enjeux à venir.
Le président de la CSQ a brossé un portrait des défis actuels, notamment l’instabilité politique générée par les États-Unis, les choix économiques du gouvernement de François Legault et les menaces pesant sur l’action syndicale.
Face aux turbulences internationales, Éric Gingras a insisté : « Nous devons garder la tête froide et éviter de tomber dans le piège du sensationnalisme. » Il a souligné l’impact des décisions américaines sur le Québec et a rappelé à la délégation du CG que la réponse doit être la solidarité et la défense des services publics.
Il a également remis en question la vision économique du gouvernement Legault, qui met l’accent sur les investissements industriels au détriment des services essentiels : « Ce gouvernement aime la business, mais oublie que l’éducation, la santé et les services sociaux sont aussi des moteurs économiques. » Il a mis en garde contre les compressions budgétaires qui fragilisent encore davantage ces secteurs.
Autre point chaud qui ne pouvait être passé sous silence : la volonté du gouvernement de restreindre l’action syndicale par un projet de loi qui remet en cause des acquis fondamentaux. « Je ne suis pas le seul à trouver ironique qu’on prétende protéger le bien-être de la population en brimant les droits des travailleuses et des travailleurs », a dit Éric Gingras, rappelant que le mouvement syndical a toujours su résister et qu’il continuera à se mobiliser pour défendre les travailleuses et les travailleurs et la qualité des services publics.
Sur une note plus positive, le président de la CSQ a annoncé le lancement d’un grand chantier en éducation, qui visera à repenser l’avenir du réseau québécois, de la petite enfance à l’enseignement supérieur. Il a aussi mis en avant la Semaine de la relève syndicale et le Camp de la relève, qui connaît cette année un record de participation avec 150 participantes et participants issus de 63 syndicats affiliés.
Écoutez l’intégralité de l’allocution :