« Ce n’était pas le temps de baisser les impôts »

« On saupoudre un peu partout, mais on n’en donne pas assez. On n’est plus à l’heure d’en donner juste un peu pour mettre un plaster », a déclaré à TVA Nouvelles le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Éric Gingras, au sujet du budget 2023-2024.

#BudgetQc2023 – Notre président (@EricGingras128) en entrevue avec @pozappaTVA hier à chaud! 😉 #polqc

➡️ "13 millions pour valoriser le personnel en #éducation, c'est pas mal juste une grosse campagne de pub ça. On n'est plus là dans nos réseaux!" pic.twitter.com/Txn6qcnYmJ

— CSQ (@CSQ_Centrale) March 22, 2023

Le président a rappelé la position de la CSQ au sujet des baisses d’impôt annoncées par le gouvernement : « On n’en voulait pas tout de suite, ce n’était pas le temps de le faire. »

« Les réseaux craquent de partout, en éducation, en petite enfance, en enseignement supérieur, en santé », a-t-il ajouté en entrevue.

« Il aurait fallu miser sur l’avenir et investir davantage dans les réseaux publics au lieu d’adopter une mesure à courte vue comme les baisses d’impôt. C’est dommage parce qu’il s’agit d’un choix politique qui aura pourtant des conséquences à plus long terme », a précisé Éric Gingras dans un communiqué de presse publié à la suite du dévoilement du budget.

Au sujet de l’investissement de 13,5 millions $ par année annoncé par le gouvernement pour contrer la pénurie de main-d’œuvre en éducation, Éric Gingras a mentionné que « c’est pas mal juste une grosse campagne de pub! » et a rappelé que ces sommes sont quatre fois moins élevées que ce qui sera consacré aux baisses d’impôt.