Syndicalisme

À la rencontre d’étudiantes et d’étudiants

7 novembre 2024

Le président de la CSQ, Éric Gingras, était de passage dans un cours universitaire en science politique, le 5 novembre dernier, où il a échangé avec des étudiantes et étudiants curieux et inspirants.

Par Maude Messier, conseillère CSQ

Le syndicalisme, c’est d’abord et avant tout des relations humaines, des rencontres. Avoir l’occasion d’échanger avec des étudiantes et des étudiants, comme ceux du cours Syndicalisme et politique offert à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), rencontrés cette semaine, est une opportunité privilégiée. Les jeunes ont beaucoup de questions, ils ont des opinions et ils sont curieux.

C’était jour d’élections américaines, le 5 novembre dernier, et c’était LE sujet de l’heure, lorsque le président de la CSQ s’est présenté à l’UQAM en après-midi. Malgré le contexte, ils étaient une trentaine d’étudiantes et d’étudiants à discuter avec Éric Gingras du Québec – celui d’il y a 40 ans, celui d’hier, d’aujourd’hui et de demain –, du rôle des organisations syndicales – et de la CSQ en particulier – et d’action politique.

Lors de la rencontre, il a aussi été largement question de la montée du néolibéralisme des années 1980 et 1990, de ses impacts sur le mouvement syndical et des effets qui se font encore sentir à ce jour. Les échanges ont aussi porté sur le rapport des centrales syndicales à l’État, en particulier avec le gouvernement actuel, qui gouverne à l’humeur des sondages, sur la manière dont l’action syndicale de la CSQ amène des changements dans les institutions et sur la démocratie interne. Impossible, évidemment, de passer outre le récit de la ronde de négociations de 2023 et du Front commun.

Prendre le temps de comprendre un pan de l’histoire à travers la lorgnette du syndicalisme, c’est précieux et important, croit le président de la CSQ. Et partager le projet de société de la CSQ avec les travailleuses et les travailleurs de demain, c’est aussi ça, l’intérêt commun.