Société

101 lumières pour faire briller la langue française

19 septembre 2013

Hier soir, PQF a réuni plus de 400 participantes et participants sur la place des Festivals à Montréal afin de faire briller le symbole du désir collectif de vivre en français.

Hier soir, Partenaires pour un Québec français (PQF) a réuni plus de 400 participantes et participants sur la place des Festivals à Montréal afin de faire briller le symbole du désir collectif de vivre en français. Ces personnes ont mis en lumière l’importance que Montréal demeure la deuxième ville francophone au monde.
Tenant dans leurs mains deux lampes luminescentes sur chacune les 400 personnes ont formé trois tableaux humains illustrant : « 101 », « MTL 101 » et « PQF 101 ». Les photos prises du tableau « 101 » exprimeront le désir collectif  de vivre en français et la nécessité de bonifier la Charte de la langue française. Le second tableau exprime l’importance que Montréal demeure la deuxième ville francophone au monde. Enfin, le troisième symbolise la détermination des membres de Partenaires pour un Québec français à agir pour une refonte majeure de la Charte.
Partenaires pour un Québec français est un regroupement d’organisation syndicales (FTQ, CSN, CSQ, SFPQ, FAE, UDA), de la Société St-Jean-Baptiste de Montréal et du Mouvement national des Québécoises et Québécois. PQF travaille ardemment à une bonification majeure de la Charte de la langue française en fonction des revendications contenues dans sa plateforme.
L’avenir de la langue française en terre québécoise est au cœur des préoccupations de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) qui s’est investie dans la défense et la promotion du statut de la langue française au sein de la société québécoise. C’est ainsi que la CSQ a soutenu vigoureusement l’adoption de la Charte de la langue française (loi 101) et qu’elle a dénoncé toutes les attaques qui y ont été portées depuis son adoption et qui en ont altéré la portée. Elle a revendiqué avec force la création de commissions scolaires linguistiques. Elle a défendu l’obligation de fréquenter l’école française au primaire et au secondaire et s’est opposée farouchement aux écoles passerelles. Elle est intervenue, sans relâche, sur le plan de l’apprentissage et de l’enseignement du français. Elle a milité pour le renforcement du français comme langue du travail et langue des communications dans l’administration publique. Elle s’est prononcée sur les niveaux d’immigration en insistant sur la nécessité absolue de mesures de francisation suffisantes et efficaces. Elle a participé aux diverses consultations menées par les gouvernements successifs sur un aspect ou l’autre du dossier linguistique, ainsi qu’à des manifestations destinées à témoigner de la mobilisation quant aux enjeux politiques et sociaux soulevés par la question de la langue. Elle a contribué à la création du Comité syndical francophone de l’éducation et de la formation (CSFEF) et à son rayonnement sur la scène internationale, particulièrement dans l’espace francophone.
Plus récemment la CSQ a adhéré à la coalition Partenaires pour un Québec français, qui s’est dotée, en novembre dernier, d’une plateforme commune sur la langue française.
Pour la CSQ, il est essentiel de défendre l’identité québécoise et d’assurer la survie, l’épanouissement et le rayonnement de la langue française et de sa culture ainsi que la vitalité de son histoire. Nous reconnaissons dans le contexte de sociétés de plus en plus imbriquées à cause de la mondialisation des échanges, il peut être nécessaire d’acquérir une deuxième, voire une troisième langue. Toutefois, dans le contexte québécois, compte tenu de la situation fragile en ce qui concerne le français, la langue commune, nous devons être très vigilants et implanter des mesures qui permettront l’acquisition de la langue française et de la culture francophone.
C’est pourquoi la CSQ affirme clairement que pour exister, le projet de société que nous souhaitons exige une volonté politique de promouvoir et de défendre cette identité québécoise et de se doter d’instruments juridiques pour le faire. Cet aménagement politique relève de l’État qui doit proposer les réformes et les législations nécessaires à la promotion et à la protection des éléments fondateurs de notre identité collective.
C’est pourquoi également la CSQ souhaite que le projet de loi 14 qui propose une bonification de la Charte de la langue française soit adopté rapidement, sans subir d’autres amendements qui viendraient encore l’affaiblir.


Liens pertinents

  • Partenaires pour un Québec français
  • Des Montréalais lancent un cri du coeur pour la protection du français
  • Manifestation «en lumière» pour dénoncer l’anglicisation au Québec

Document pertinent

  • Mémoire présenté par la CSQ dans le cadre des consultations entourant le projet de loi 14