Les maux de la langue
De… à
8 novembre 2016
Lorsqu’on veut indiquer une quantité approximative ou deux limites dans le temps ou l’espace, on utilise les prépositions de… à. L’Office québécois de la langue française explique que, même s’il est possible d’omettre la préposition de, mieux vaut la conserver lorsque la construction de la phrase le permet. Il peut par contre arriver que le de se confonde avec un autre de. Enfin, il est possible de faire l’ellipse de l’unité de mesure ou de l’élément commun pourvu que la phrase demeure compréhensible.
Exemples :
Prochain colloque : du 18 au 21 aout 2017 (de préférence à : Prochain colloque : 18 au 21 aout 2017)
Nous attendons de 400 à 450 congressistes. (de préférence à : Nous attendons 400 à 450 congressistes.)
Les 8 à 10 repas restants seront livrés à un organisme caritatif. (et non : Les de 8 à 10 repas restants)
Ce stage a une durée de 4 à 6 semaines. (et non : Ce stage a une durée de 4 à 6 semaines.)
Nous parlons d’une augmentation de 2 à 3 % par personne. (ou : Nous parlons d’une augmentation de 2 % à 3 % par personne.)
S’il s’agit de nombres consécutifs qu’il est impossible de diviser, on utilise alors ou.
Exemples :
Il y aura cinq ou six bénévoles pour aider les usagers. (il ne peut y avoir 5 bénévoles et demi)
Il faudra de 2 à 3 heures pour s’y rendre. (cela peut prendre 2 heures et demie)
Enfin, s’il s’agit d’un horaire, le tiret peut remplacer de… à.
Exemples :
Diner : 11 h 30 – 13 h 30 (de préférence à : Diner : 11 h 30 à 13 h 30)
Cordonnerie : mercredi – samedi (de préférence à : Cordonnerie : mercredi au samedi)