Gatineau, le 14 février 2020. – La présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), Valérie Grenon, a déposé ce matin au bureau de comté, à Gatineau, du ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, un manifeste signé par 18 000 personnes ainsi que plus de 2 000 messages d’amour en appui aux intervenantes en CPE et en milieu familial.
Valérie Grenon était accompagnée de la présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Sonia Ethier.
La FIPEQ-CSQ a voulu profiter de la fête de la Saint-Valentin pour livrer un message clair au ministre de la Famille : « La Saint-Valentin représente la fête des amoureux. Le Québec est en amour avec ses CPE et ses milieux familiaux. Il serait temps d’offrir des conditions de travail décentes aux personnes qui se dévouent au quotidien pour nos tout-petits. »
« Des milliers de personnes ont appuyé notre manifeste appelant le gouvernement à valoriser la profession d’intervenante en petite enfance. Nous espérons sincèrement que le ministre de la Famille prendra le temps de considérer à leur juste valeur ces nombreux témoignages d’appui que nous avons reçus de la population et d’inviter son gouvernement à agir en conséquence », soutient Valérie Grenon.
Une profession parmi les plus nobles
Cette dernière a souligné que la profession d’intervenante en petite enfance est parmi les plus nobles qui soient et doit être valorisée en conséquence.
« Chaque jour, nous veillons à la sécurité, à l’intégrité et au bien-être des enfants et en faisons notre responsabilité quotidienne. Nos services éducatifs stimulent les enfants dans toutes les facettes de leur développement et nous jouons un rôle clé dans la réussite de la première transition scolaire. Nous sommes des passionnées de la petite enfance. Nous avons à cœur le développement de tous les enfants du Québec et nous aimerions pouvoir compter sur un gouvernement qui a véritablement à cœur notre valorisation et pose des gestes en conséquence », d’exprimer la présidente de la FIPEQ-CSQ.
Investir pour l’avenir du Québec
Pour sa part, la présidente de la CSQ, Sonia Ethier, a plaidé pour que les services éducatifs à la petite enfance deviennent universels et garantis par l’État.
« Il faut les considérer comme un service public au profit des enfants et non pas un commerce pour générer des profits d’entreprise. Grâce à une politique familiale visionnaire développée en 1997, le Québec est l’État, en Amérique du Nord, où les femmes rejoignent le plus le marché du travail. Il faut donc continuer à investir dans la petite enfance pour le futur du Québec et cela bénéficiera à l’ensemble de notre société », de dire Sonia Ethier.