Saint-Hyacinthe, le 13 février 2020. – Réunis en conseil général des négociations à Saint-Hyacinthe, des centaines de membres de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) représentant les secteurs de l’éducation et de la santé ont pris part à des actions de visibilité pour revendiquer de meilleures conditions de travail pour le secteur public. Dans le contexte des négociations avec le Conseil du trésor, la Centrale rappelle au gouvernement que les services publics ne sont pas une dépense, mais bien un investissement qui garantit la qualité des services aux familles et à la population. Pour appuyer son message, la CSQ a déployé le slogan « Faut que ça change maintenant! » en lettres géantes au-dessus de l’autoroute 20, sur le viaduc de la route 137, à Saint-Hyacinthe. Également, les membres ont pris part à une manifestation devant le bureau de la députée de Saint-Hyacinthe de la Coalition avenir Québec (CAQ), Chantal Soucy. Les membres ont profité de l’occasion pour mandater la députée afin de transmettre à ses 75 collègues de la CAQ un feuillet réclamant des investissements urgents dans les services publics.
« Le personnel en éducation et en santé prend soin du monde. C’est sa mission quotidienne. Concrètement, ce sont 1,2 million d’élèves, 172 000 étudiantes et étudiants du collégial et des millions de patients en santé qui méritent d’être traités avec dignité. Depuis trop longtemps, on nous demande de faire plus avec moins. Ce qu’on veut, c’est faire mieux! Les problèmes d’attraction et de rétention du personnel en éducation et en santé sont réels et entraînent chaque jour des conséquences directes sur la qualité des services, qui est plus détériorée que jamais. Plutôt que d’ajouter de l’huile sur le feu avec des offres insultantes, sous l’inflation, le gouvernement de la CAQ doit donner le coup de barre que les citoyens méritent pour de meilleurs services. Les présentes négociations du secteur public donnent l’occasion de mettre fin une fois pour toutes à l’austérité et d’investir dans le personnel pour qu’on prenne soin des gens! », a mentionné Sonia Ethier, présidente de la CSQ.
« Lorsque l’on s’attarde aux tentatives du gouvernement de mettre la négociation sur une voie d’accotement avec les forums, aux nombreuses demandes de récupération aux tables sectorielles et à l’absence de mandats à ces mêmes tables, force est de constater que nous sommes en face d’un gouvernement arrogant, à la limite du mépris envers ses employées et ses employés, qui se fout complètement des services publics et parapublics et des hommes et des femmes qui y œuvrent avec cœur tous les jours. Il faut que ça change maintenant! », a scandé Mario Beauchemin, vice-président de la CSQ.