Montréal, le 14 novembre 2019. – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) saluent la volonté du ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, de réformer la Loi sur les services de garde éducatifs à l’enfance afin de régir le milieu familial privé.
D’entrée de jeu, la CSQ demande à ce que ces milieux offrent dorénavant des places à contribution réduite. « Nous accueillons favorablement la volonté du ministre Lacombe de vouloir agir pour régir les milieux familiaux privés. Cependant, nous lui demandons de faire un pas de plus en garantissant que ces milieux seront également subventionnés. Le choix des parents est clair : ce sont des places subventionnées qui sont demandées », souligne la présidente de la CSQ, Sonia Ethier.
Pour la FIPEQ-CSQ, il faut saisir l’opportunité d’un changement législatif pour revoir la loi et la réglementation dans son ensemble. Depuis 2014, de nombreuses responsables en services éducatifs en milieu familial (RSE) ont quitté le réseau régi et subventionné vers le privé en raison d’une réglementation étouffante et de la contribution additionnelle pour frais de garde. « Avec le retour au tarif unique, le gouvernement a effectué la moitié du chemin. Il faut maintenant créer des conditions gagnantes pour permettre aux prestataires de milieux familiaux privés de revenir dans le réseau régi et subventionné », demande la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
Valoriser le milieu familial
La CSQ et la FIPEQ-CSQ invitent le ministre Lacombe à saisir l’occasion pour mener une campagne de valorisation du milieu familial régi et subventionné en parallèle de la préparation de son projet de loi. « Plusieurs parents ont déploré récemment ne pas trouver de places en CPE. Pourquoi ne pas promouvoir les services de qualité offerts en milieu familial régi et subventionné auprès de ceux-ci? Les milieux familiaux offrent des contextes multiâges et chaleureux qui permettent de réduire les vulnérabilités dans toutes les sphères du développement de nos tout-petits », terminent mesdames Ethier et Grenon.