Montréal, le 16 octobre 2019. – « Les conditions de travail du personnel de soutien des cégeps se sont détériorées au cours des dernières années et ça ne peut pas continuer ainsi. Les directions de collèges vont devoir faire un effort réel pour améliorer nos conditions de travail sinon il risque tôt ou tard de manquer de personnel pour assurer les services. »
Telle est la déclaration faite par Valérie Fontaine, présidente de la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ), affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), à l’occasion du dépôt, aujourd’hui, des demandes sectorielles de son organisation au Comité patronal de négociation des collèges.
« C’est clair qu’il sera beaucoup question de reconnaissance de notre travail et de notre expertise au cours de cette négociation. Le personnel de soutien en a plus qu’assez de voir sa charge de travail s’alourdir, tout en subissant une précarité d’emploi grandissante, ainsi que des salaires qui ne sont pas à la hauteur de l’important travail qu’il accomplit », dénonce Valérie Fontaine.
Le principal défi de la négociation
Cette dernière invite les directions de collèges à reconnaître le rôle important joué par le personnel de soutien dans les cégeps et de négocier en conséquence.
« Nous avons donc un grand défi devant nous pour les prochains mois : amener notre vis-à-vis patronal à prendre au sérieux nos revendications. Notre message va être simple : un cégep sans personnel de soutien, c’est inimaginable. Ces travailleuses et travailleurs méritent donc des conditions de travail à la hauteur des services essentiels qu’ils rendent », explique la leader syndicale.
Une solidarité déterminante
Valérie Fontaine lance d’ailleurs un appel aux membres de la FPSES-CSQ à manifester une solidarité sans faille au cours de cette négociation afin de créer un solide rapport de force pour obtenir des gains significatifs à la table de négociation.
« Si nous voulons que ça change, nous devons démontrer une solidarité inébranlable pour envoyer un message clair, aussi bien au gouvernement qu’au Comité patronal de négociation. C’est notre détermination qui fera la différence dans cette négociation », conclut la présidente de la FPSES-CSQ.