Montréal, le 22 octobre 2018. – Bien que déçue que l’enseignement supérieur n’ait pas droit à son propre ministre, la présidente de la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ), Suzanne Tousignant, se dit prête à travailler en collaboration avec le nouveau ministre.
« Jean-François Roberge détient une solide expertise du réseau scolaire québécois, ce qui est très bien. Par contre, il devra s’investir rapidement de la réalité, des enjeux et des besoins du personnel professionnel du réseau collégial. Pour ce faire, la FPPC-CSQ tient à démontrer son ouverture à la collaboration auprès du ministre. »
Soutien financier et stabilité des services offerts
Suzanne Tousignant rappelle que le personnel professionnel ainsi que les étudiantes et les étudiants ont suffisamment souffert des coupes budgétaires et du financement en dents de scie.
« Il est urgent d’offrir un financement stable permettant d’offrir et de maintenir des services de qualité qui répondent aux multiples besoins d’une population étudiante de plus en plus diversifiée », renchérit la présidente.
Des solutions à proposer
La FPPC-CSQ a d’ailleurs plusieurs pistes de solution à proposer pour résoudre les problèmes les plus criants dans les cégeps.
« Nous sommes disponibles pour échanger avec les représentants du nouveau gouvernement afin de leur faire part du fruit de nos travaux et de nos réflexions sur les solutions envisagées pour améliorer le mode de financement des cégeps », annonce la présidente.
Attraction et rétention du personnel professionnel qualifié
Devant les nombreux départs à la retraite de ses membres combinés à une imminente dévalorisation de la majorité des d’emplois représentés par la FPPC-CSQ, le gouvernement caquiste doit poser des actions rapidement afin que les emplois du personnel professionnel de cégeps soient évalués à leur juste valeur.
« La FPPC-CSQ s’attend à ce que le ministre de l’Éducation et le Conseil du trésor soient sensibles au problème d’attraction et de rétention du personnel professionnel qualifié. La rémunération doit d’être à la hauteur de la contribution essentielle au développement, à l’innovation et, par conséquent, à la pérennité du réseau collégial », ajoute la présidente.
Elle souhaite qu’à la prochaine ronde de négociations, le gouvernement caquiste fasse preuve de reconnaissance envers le personnel professionnel de cégeps qui, grâce à son expertise, contribue grandement à l’excellente renommée du réseau collégial.