Gatineau, le 14 décembre 2015. – Le Syndicat du personnel de soutien de l’Université du Québec en Outaouais (SPSUQO-CSQ) s’apprête à retourner à la table demain, le mardi 15 décembre, à la suite d’une convocation par le conciliateur.
« Nous avons reçu des messages positifs de la part du recteur et la convocation a suivi », affirme la présidente du syndicat, Lynda Thibault. Elle ajoute que la journée du 17 décembre est aussi à l’horaire. « Peut-être que les administrateurs vont user de créativité pour démontrer du respect au personnel de soutien », espère-t-elle.
Manifestations, appuis et moyens de pression
Rappelons que les membres du SPSUQO-CSQ ont débrayé les 5 et 6 novembre dernier afin d’exprimer clairement leur ras-le-bol relativement aux offres de la partie patronale. Depuis, les syndiquées et syndiqués ont été présents et visibles lors de la Collation des grades ainsi que lors de la Journée Portes ouvertes. Les membres ont aussi utilisé leur pause de 15 minutes à de multiples reprises pour faire des « pauses bruyantes » avec casseroles, sifflets et chansons au menu. Les marches se sont déroulées près des locaux où se avaient lieu différents événements internes.
Demandes syndicales
« Les principales demandes des personnes salariées font référence, entre autres, à des demandes au chapitre des maladies, des remplacements lors de congés de maladie et des salaires. Toutefois, les offres salariales sont carrément inacceptables. Nous réclamons l’équité interne, considérant les augmentations octroyées à un autre groupe pour la même période », explique Lynda Thibault. Le SPSUQO-CSQ représente environ 200 employées et employés dans trois groupes d’emplois dont des postes de bureau, techniques, et d’aide de métier sur les campus de Saint-Jérôme, Gatineau et Ripon.
