Québec, le 9 décembre 2015. – Des milliers de membres, enseignants, personnel de soutien et professionnels de l’éducation affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), ont manifesté à Québec ce midi : « On l’a vu dans les derniers jours, le rythme des négociations s’est accentué, mais ce n’est pas encore réglé. On l’a dit, on le répète encore, on veut une entente négociée satisfaisante dans les plus brefs délais. Aujourd’hui, le personnel qui travaille dans les écoles rappelle au gouvernement que l’éducation est une priorité pour la société, il doit entendre le message », affirme la présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Louise Chabot.
Une mobilisation exceptionnelle
Les présidents des fédérations ont joint leurs voix à celle de Louise Chabot : Josée Scalabrini, présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), Éric Pronovost, président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Johanne Pomerleau, présidente de la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ) et Richard Goldfinch, président de l’Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec (APEQ-QPAT) ont pris la parole devant leurs membres venus de toutes les régions du Québec pour saluer la mobilisation et réitérer qu’il faut en venir à un règlement.
« Ça fait des mois que nos 130 000 membres du secteur public, tant en éducation qu’en santé, sont mobilisés. Nous sommes rendus à notre quatrième journée de grève, nous en avons toujours deux en banque selon l’avancée des négociations. Or, nous sentons qu’il y a une volonté d’en arriver à une entente et nous constatons toujours l’appui de la population à notre cause, nous espèrons donc que cela se règlera », ajoute Louise Chabot.
Rappelons que les conventions collectives du secteur public sont échues depuis le 31 mars 2015.
Des avancées aux tables
Les membres du Front commun ont déposé une contre-proposition au gouvernement le 18 novembre dernier. Les négociations se sont accélérées depuis. « Quelques ententes sectorielles ont été réglées, ce sont de bonnes nouvelles, par contre il faut que la table intersectorielle où sont négociés les salaires et les régimes de retraites avance, c’est essentiel, et c’est pourquoi nous sommes réunis en aussi grand nombre aujourd’hui », affirme Louise Chabot.
Un dénouement satisfaisant
La CSQ espère que ses membres seront entendus et que les négociations avanceront « Oui on se mobilise pour obtenir des conditions de travail satisfaisantes, mais on se mobilise aussi pour préserver nos services publics et pour que l’ensemble de la population du Québec ait accès à des services publics de qualité », conclut la présidente de la CSQ.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est membre du Front commun qui regroupe le SISP (formé de la CSQ, du SFPQ et de l’APTS), la CSN et la FTQ. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec.