St-Georges, le 15 avril 2015. – « Il n’y a plus de gras à couper à la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin. La nouvelle coupe annoncée de trois millions de dollars est totalement injustifiée et va se faire au détriment des services aux élèves et du personnel. Ce n’est pas normal qu’on hypothèque l’avenir de nos enfants pour satisfaire l’aveuglement idéologique du gouvernement Couillard. »
La présidente du Syndicat de l’enseignement de la Chaudière, Brigitte Bilodeau, a profité du passage de la présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Louise Chabot, dans la région, pour dénoncer avec vigueur les conséquences des mesures d’austérité imposées au secteur de l’éducation par Québec.
« Je suis sidérée d’entendre le ministre de l’Éducation, François Blais, prétendre qu’il est encore possible de couper du côté de l’administration. C’est totalement irresponsable. À titre de ministre de l’Éducation, François Blais devrait défendre auprès de ses collègues le droit des élèves de recevoir des services éducatifs de qualité. Malheureusement, l’homme semble avoir abdiqué de ses responsabilités au profit de l’atteinte des objectifs d’austérité de son gouvernement, faisant fi de la réussite scolaire de nos jeunes », commente Brigitte Bilodeau.
Des mesures d’austérité aux graves conséquences
Pour sa part, la présidente de la CSQ, Louise Chabot, soutient que les graves conséquences qu’ont les mesures d’austérité du gouvernement dans la région de Chaudière-Appalaches, comme ailleurs au Québec, seront d’ailleurs au cœur des débats du 41e Congrès de la Centrale. Sous le thème Agissons, ripostons !, l’instance suprême de la CSQ se tiendra au Centre des congrès de Québec du 26 au 29 juin prochain. Plusieurs représentantes et représentants des syndicats du secteur de l’éducation, de la santé et des services sociaux et de la petite enfance de la région de Chaudière-Appalaches seront d’ailleurs présents.
« Voilà plus de 40 ans que les militantes et militants de la CSQ ont permis de définir un projet de société plus juste et égalitaire. Nous militons pour que les valeurs de justice, de solidarité, de démocratie et d’égalité soient partagées par l’ensemble de la société québécoise. Aujourd’hui, dans le contexte d’austérité généralisé, ce projet de société est mis à rude épreuve. Nos dirigeants perpétuent un courant économique néfaste pour nos conditions de travail, nos conditions de vie et accentuent les inégalités sociales. Le déficit zéro ne peut se faire à n’importe quel prix. Notre Congrès est donc un tremplin pour élaborer des stratégies syndicales afin de contrer les attaques répétées contre les droits des travailleuses et travailleurs ainsi que des personnes retraitées, mais aussi pour légitimer notre organisation. Nous définirons ensemble la vigueur de nos actions et nous proposerons des pistes de solutions », explique la présidente de la CSQ, Louise Chabot.
Tournée précongrès
Les membres du Conseil exécutif de la CSQ ont entamé une tournée des syndicats dans toutes les régions du Québec en prévision du Congrès de juin. Quelques 1200 délégués et invités nationaux et internationaux échangeront autour du renouveau syndical pour améliorer la représentativité de la Centrale et l’efficacité de son action collective visant à demeurer un agent de transformation légitime, efficace et engagé. De plus, la délégation élaborera les stratégies syndicales à déployer dans le contexte actuel d’austérité.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 23 000 dans la région de la Capitale nationale. Près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.
Lien pertinent
- Vers le 41e Congrès de la CSQ : Agissons ! Ripostons !