Éducation, Négociation

Le personnel de l’éducation de Kativik manifeste devant le Conseil du trésor

31 janvier 2025

Rassemblés devant les bureaux du Secrétariat du Conseil du trésor, des militantes et militants ainsi que les représentantes et représentants du personnel de l’éducation de la Commission scolaire Kativik ont assemblé un inukshuk afin qu’il trace le chemin vers une entente de principe.

Par Étienne Richer, conseiller CSQ | Photos: Érick Labbé

La convention collective du personnel scolaire de la Commission scolaire (CSS) Kativik est échue depuis bientôt deux ans, a rappelé le président de l’Association des employés du Nord québécois (AENQ-CSQ), Larry Imbeault.

Larry Imbeault, président de l’AENQ-CSQ

« Il n’y a aucune raison valable pour justifier l’impasse actuelle aux tables de négociation, a ajouté la vice-présidente de la CSQ, Nadine Bédard St-Pierre. Par l’action d’aujourd’hui, on souhaite rappeler au gouvernement qu’on n’a pas à attendre le printemps pour dégeler les négos! On souhaite que l’inukshuk indique la voie à suivre à la partie patronale vers un règlement satisfaisant pour qu’enfin nos collègues de la Commission scolaire Kativik puissent aussi obtenir de meilleures conditions de travail et salariales. »

Nadine Bédard-St-Pierre, vice-présidente de la CSQ

Bientôt aura lieu la Semaine des enseignantes et des enseignants, qui a été mise sur pied pour les valoriser. « Pour la partie patronale, ça commencerait par peser sur l’accélérateur dans le but d’obtenir un règlement satisfaisant pour les profs de Kativik, alors qu’ils demandent de régler des questions comme l’approvisionnement en eau potable. Nos collègues sont des citoyens qui ont droit aux mêmes services que tout le monde et aux mêmes conditions de travail. Il est temps de voir des résultats dans ces négociations qui perdurent », a déclaré le vice-président de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), Luc Gravel

Luc Gravel, vice-président de la FSE-CSQ

Le gouvernement a besoin d’un guide pour s’orienter dans les négociations avec le Nord, selon le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Éric Pronovost. « Le personnel de soutien a besoin de votre engagement pour l’amélioration de leurs conditions de travail. Dans ces régions isolées, les besoins sont criants et les ressources sont limitées. Il est temps de poser un geste clair pour leur montrer que vous les considérez à leur juste valeur et qu’ils méritent votre respect », a-t-il dit.

Éric Pronovost, président de la FPSS-CSQ

De son côté, le président de la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec, Jacques Landry, a souligné qu’ « il est plus que temps que la Commission scolaire Kativik s’entende avec son personnel professionnel, notamment parce qu’il est inacceptable qu’elle refuse d’accorder les mêmes conditions qu’au Sud quant au télétravail. Après deux ans à la table, pas besoin d’attendre la fin de l’hiver pour dégeler la négociation, c’est maintenant que ça doit se régler! ».

Jacques Landry, président de la FPPE-CSQ

Voici quelques images de la manifestation :