Santé
Santé Québec : « Aujourd’hui, le chat sort du sac! »
12 décembre 2024
À peine désignée comme employeur unique de quelque 330 000 travailleuses et travailleurs, Santé Québec doit maintenant exécuter la besogne du gouvernement en réduisant de plus de 3 % les heures travaillées dans les établissements. « Aujourd’hui, le chat sort du sac! », a dit la présidente de la Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ), Isabelle Dumaine.
Par Étienne Richer, conseiller CSQ
La FSQ-CSQ et la CSQ dénoncent cette décision « qui ne peut qu’avoir des impacts sur les soins à la population ».
« On commence déjà à en avoir plusieurs exemples. D’un établissement à l’autre, c’est comme si on avait plusieurs dizaines de personnes à temps plein de moins sur le terrain. On le disait la semaine dernière : avec Santé Québec, vos soins sont mis à mal. Ça s’ajoute aussi aux gels d’embauche présentement en vigueur dans les établissements de santé, qui nous empêchent de pourvoir les postes », a déploré Isabelle Dumaine.
« Encore une fois, on nous est arrivé avec un brassage de structures en nous promettant d’améliorer l’accès et la qualité des services directs. Les travailleuses et travailleurs des grands réseaux publics en ont vu d’autres. Changer des plaques nominatives d’organismes, ça ne soigne personne. Ça prend des humains, et il faut leur donner les moyens de donner des soins de qualité. Quand j’entends qu’on va retarder les travaux et maintenir l’état de désuétude de certaines unités, j’en perds mon latin », a conclu le secrétaire-trésorier de la CSQ, Luc Beauregard.