Québec, le 6 novembre 2014. – Après plus de treize mois de négociation, les 13 600 responsables d’un service de garde en milieu familial (RSG), affiliées à la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) rappellent à la ministre de la Famille, Francine Charbonneau, leur volonté de négocier de bonne foi afin d’en arriver à une entente satisfaisante dans les plus brefs délais.
Une première rencontre de négociation depuis le 22 octobre dernier avait lieu aujourd’hui. Une deuxième rencontre est prévue demain.
État actuel à la table de négociation
Le comité de négociation de la FIPEQ-CSQ se dit très inquiet de l’attitude rigide du MFA actuellement à la table. Une position ferme est maintenue par le ministère sur son offre monétaire initiale de majorer à 0,5 % le paiement des vacances en 2014 et en 2015. Précisons que ces vacances ne sont actuellement payées qu’à 70 %. Demain, la question de la reconnaissance des 50 heures sera abordée.
La FIPEQ-CSQ se dit aussi déçue que la ministre de la Famille n’ait pas profité des dix jours d’interruption des négociations pour s’approprier réellement les solutions concrètes déposées par la Fédération le 22 octobre dernier, et ainsi démontrer une volonté claire de négocier efficacement. La FIPEQ-CSQ espérait de plus que la ministre de la Famille fournisse des mandats clairs à son porte-parole afin de régler de manière satisfaisante la partie monétaire.
La FIPEQ-CSQ à l’assemblée nationale
Afin de souligner cette journée de négociation et pour rappeler leur volonté de régler, des représentantes de la FIPEQ-CSQ étaient présentes ce matin à l’Assemblée nationale. Elles ont d’ailleurs eu le privilège de s’entretenir avec le député de Terrebonne et porte-parole de l’opposition officielle en matière de Famille, Mathieu Traversy, afin de le sensibiliser à la réalité terrain d’une RSG et pour l’informer de l’état actuel des négociations.
« Nous remercions M. Traversy de nous avoir accueilli et d’avoir été généreux de son temps. Nous avons particulièrement apprécié l’écoute active dont il a fait preuve lors de notre entretien », mentionne Kathleen Courville, présidente de la FIPEQ-CSQ.
M. Traversy a réitéré l’importance d’en arriver rapidement à une entente : « Je m’interroge sur la volonté réelle de ce gouvernement à négocier. La ministre de la Famille ne fait pas preuve d’ouverture dans ce dossier et ça m’inquiète. Les intervenantes en petite enfance s’occupent tous les jours de milliers d’enfants, la ministre doit montrer sa bonne foi, et ce dans l’intérêt des familles du Québec ».
La FIPEQ-CSQ sera de nouveau à la table de négociation demain et recevra les réponses du ministère de la Famille quant à la demande prioritaire de la reconnaissance des heures véritablement travaillées, soit 50 par semaine.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.
Profil de la FIPEQ-CSQ
La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) représente près de 14 000 responsables d’un service de garde en milieu familial et près de 2 000 travailleuses dans les installations des CPE. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la petite enfance au Québec.